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Présidentielle: Pécresse demande à Macron "de venir dans l'arène pour débattre"

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a demandé vendredi à Emmanuel Macron, qui vient d'annoncer sa candidature, de "venir dans l'arène pour débattre" avec ses concurrents, estimant un débat télévisé "absolument nécessaire" dans cette campagne "étonnante".

"Il est temps" que le président sortant se déclare, "parce que nous sommes à 40 jours de l'élection présidentielle", a souligné sur franceinfo la présidente de la région Ile-de-France.

Se réjouissant qu'enfin il "rentre en campagne" pour "se confronter à la réalité de l'état de la France", elle estime "qu'il ne peut pas aujourd'hui se mettre au-dessus du peuple et ne pas venir dans l'arène pour débattre".

Réclamant un débat télévisé avec Emmanuel Macron, elle a ajouté que, "compte tenu du caractère très étonnant de cette campagne qui va se faire sur fond de guerre, sur fond de pandémie, il est absolument nécessaire que le président de la République accepte ce débat parce que désormais il est candidat et il doit rendre des comptes".

"On ne peut pas promettre pour demain le contraire de ce qu'on a fait pendant cinq ans", a-t-elle critiqué à propos de la lettre aux Français publiée jeudi soir dans de nombreux journaux pour annoncer la candidature du président.

"Il y a eu la crise Covid mais la crise Covid n'empêchait pas de gouverner la France. On a eu une présidence totalement autoritaire et solitaire, tout a été géré de l'Élysée, aucune confiance n'a été fait ni aux partenaires sociaux, ni aux élus locaux", a-t-elle déploré, assurant "porter un vrai projet d'alternance à Emmanuel Macron, un projet qui réparera la France".

Interrogée sur sa volonté de faire "barrage à l'extrême droite", elle a répondu: "c'est mon ADN depuis toujours", tout en refusant de se prononcer sur son vote au second tour si elle n'y figure pas.

Elle a une nouvelle fois estimé que "tous les candidats qui ont soutenu Vladimir Poutine de quelque manière que ce soit sont disqualifiés, parce qu'ils sont sous influence d'une puissance étrangère, sous influence d'un dictateur qui fait la guerre", en visant notamment les rivaux sur sa droite Marine Le Pen et Eric Zemmour.

Les derniers sondages d'intentions de vote donnent la candidate de LR dans une fourchette entre 11% et 13%, entre la 3e et la 5e position, loin derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

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