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Est-ce que ces débordements étaient inévitables ? À quel moment la police a dû être obligée d'intervenir ?
D'abord, il faut féliciter tous ceux qui ont fait la fête dans le respect de la loi et la convivialité. Mais c'est vrai que nous étions présents en nombre et des centaines d'arrestations ont eu lieu bien après la fin du match. Mon message est clair : si vous voulez venir faire la fête à Bruxelles, vous êtes les bienvenus, si vous venez semer le trouble, vous aurez affaire à la police.
À chaque rencontre du Maroc, ce scénario se reproduit : est-ce que vous craignez le prochain match, ce samedi ?
Je ne fonctionne pas à la crainte, mais à l'organisation. Je veux à nouveau remercier ces "grands frères" qui ont mis en place des chaînes humaines pour éviter que ça dégénère. Je le répète, c'est une extrême minorité qui vient ternir l'image de la communauté belgo-marocaine. Ces "grands frères", eux, sont à nos côtés et aux côtés de la police. On aura le même dispositif samedi, à la fois si le Maroc gagne, ou si le Portugal gagne, car nous avons une grande communauté portugaise également. Ceux qui sèmeront le trouble, auront affaire à la police.
Si le Maroc va encore plus loin, que doit-on craindre ? Que pouvez-vous faire en termes de prévention ?
Nous continuons à discuter avec les commerçants par exemple. Je le rappelle : l'immense majorité de cette communauté appelle au calme et veut que ça se passe bien et c'est ce qui s'est passé lors des deux derniers matchs : il y a eu des incidents isolés qui ont entraîné une réaction très rapide de la police, mais encore une fois, il ne faut pas mettre les milliers de supporters qui ont fait une fête positive, dans le même sac que quelques voyous.