Un bébé de 3 mois abandonné dans un lavoir à Anderlecht: la maman présumée interpellée puis relâchée

La mère du bébé abandonné samedi passé dans une laverie de la commune bruxelloise d'Anderlecht a été relâchée par la police après son interpellation, a communiqué le parquet samedi soir. L'enfant avait été identifié plus tôt dans la journée après qu'un homme prétendant être le père de l'enfant se soit présenté à la police."L'enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'incident", selon parquet qui ne fera pas de commentaires supplémentaires sur le dossier. 

Samedi, une inconnue était entrée avec un bébé de 3 mois et une poussette grise dans une laverie de la rue de la Clinique aux alentours de 16h50. Elle s'est enfuie après quelques instants dans la direction de la rue Brogniez. Elle était vêtue d'un pull blanc et d'un short noir.

C'est une habitante du quartier qui a prévenu les services de secours samedi après-midi lorsqu'elle a trouvé l'enfant en pleurs dans la laverie. Les secours ont immédiatement transféré la fillette à l'hôpital pour un examen médical.

Les images de vidéosurveillance n'ayant pas permis de reconnaitre les intervenants, le parquet de Bruxelles a diffusé jeudi un avis de recherche pour identifier le bébé et la femme qui l'a abandonné.

Le soir même, un homme qui prétendait être le père, mais n'a jamais reconnu l'enfant, s'est rendu à la police et a donné l'identité de la mère. Cette femme a été retrouvée dans la soirée de vendredi dans un snack-bar à Laeken et arrêtée.

L'enfant était toujours à l'hôpital vendredi, attendant qu'il trouve sa place dans une famille d'accueil appropriée.

La petite fille pourra rapidement quitter l’hôpital, probablement vers une famille d'accueil d'urgence. "Dans la majeure partie des situations, c'est la solution idéale pour que l'enfant continue à grandir dans une famille", explique Jessica Cocquyt, directrice d'un service de familles d'accueil d'urgence. "On a des demandes de plus en plus nombreuses pour des enfants qu'il faut mettre à l'abri. On manque de familles d'accueil."