En fin de semaine dernière, un chauffard avait semé la terreur dans les rues de Mons. Se lançant dans un rodéo urbain, un homme avait roulé sur plusieurs personnes qui s'en étaient sorties vivantes mais blessées.
Après enquête, la police constatera que ce chauffard français avait de nombreux antécédents en la matière. Il avait déjà été condamné en France pour des faits similaires et était connu en Belgique pour des faits de vols avec violence et stupéfiants.
Ce mercredi, il doit passer devant la chambre du conseil, mais son avocat ne demandera pas de remise en liberté. "Il est évident qu'à ce stade-ci de la procédure et des inculpations lourdes qui pèsent sur mon client, je n'ai pas pour instruction de solliciter la remise en liberté de mon client", explique Jean-Edmond Mairiaux.
"Il s'agira avant tout de vérifier la régularité du mandat d'arrêt et ensuite de savoir s'il est nécessaire de garder mon client en détention préventive durant un mois", précise-t-il.
Au cours de l'audience, le chauffard ne s’est pas présenté devant la chambre du conseil. Il n’a pas souhaité comparaître et c’est son droit. C’est donc son avocat qui l’a représenté.
La chambre du conseil rendra sa décision fin de journée.
Concernant les faits, le chauffard dit ne pas se souvenir de tout ce qui s'est passé cette nuit-là. "Il se remémore certaines choses. Maintenant, il y a un tas d'expertises qui sont en cours pour voir peut-être dans quel état il se trouvait à ce moment-là. Il ne conteste pas que c'est, manifestement, sur les images de surveillance, son véhicule, qu'il apparaît qu'il était très certainement au volant de son véhicule. Pour le reste et pour pouvoir donner le détail, le déroulement et les motivations de ce qui a pu être son comportement, à ce stade, il n'y a pas de souvenir précis", a-t-il précisé.

Chauffard , c'est comme ça qu'on requalifie une tentative de meurtre ??