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Fin du mouvement spontané au sein de la SNCB en région liégeoise


 

Le mouvement de réaction émotionnelle spontané entamé dimanche par une partie des accompagnateurs de la SNCB en région liégeoise ne se poursuivra pas mardi au niveau du dépôt de Liège, a confirmé à Belga le secrétaire régional CGSP Cheminots, Thierry Moers. Des discussions sont toujours en cours au dépôt de Welkenraedt. Le mouvement faisait suite à l'agression dimanche matin d'une accompagnatrice. Au total, 350 trains ont été partiellement ou complètement supprimés lundi a annoncé la SNCB.

Bien que le mouvement ait surtout été suivi en région liégeoise, aux dépôts de Liège et Welkenraedt, il a eu une incidence sur la circulation ferroviaire à l'échelle du pays puisque certains trains relient, par exemple, Eupen à Ostende ou Welkenraedt à Courtrai ou Bruxelles.  

L'objectif de ce mouvement de réaction émotionnelle était de dénoncer les conditions sécuritaires dans lesquelles doit travailler le personnel de bord. La CGSP Cheminots réclame, notamment, l'embauche d'une cinquantaine d'agents au sein de Sécurail, le service de sécurité en gare et dans les trains.  

"Nous avons obtenu certaines avancées comme l'augmentation des contrôles sur certaines lignes mais sans embauche, cela restera toujours insuffisant", explique Thierry Moers à l'issue d'une réunion avec des représentants de la SNCB. Le syndicat va écrire une missive à l'intention du CEO de la SNCB et du ministre de tutelle, Georges Gilkinet, pour y détailler ses doléances. Les syndicats n'excluent pas d'autres actions si de nouvelles agressions à l'encontre du personnel étaient à déplorer.  

Du côté de la SNCB, on rappelle que des alternatives aux trains supprimés ont été proposées aux voyageurs grâce à des bus de remplacement. En outre, le TEC Liège avait également ouvert son réseau aux voyageurs SNCB.  

Des perturbations sur le réseau sont encore à prévoir en cours de soirée, avertit la porte-parole de la SNCB Marianne Hiernaux. Elle conseille aux voyageurs de suivre l'information en temps réel sur le planificateur de voyages et d'écouter les annonces en gare pour vérifier si les trains circulent.  

La société ferroviaire condamne en outre fermement toute agression et demande que la tolérance zéro soit appliquée envers les auteurs d'agression.

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Commentaires

7 commentaires

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  • Ils ont été arrêtés, la police fait son travail et ces imbéciles font grève ! Après, ils s'étonneront qu'on les agresse ! Vous voulez paralyser le pays ? simple : prenez un couteau en plastique, menacez un contrôleur de train puis un chauffeur de bus. Le jour même, plus aucun transport public ne roule ! Merci, les syndicats, merci de détruire notre économie !

    roger rabbit
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  • Merci pour les étudiants qui rentrent dans leur école en train ce soir....

    Martine Doyen
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  • et on connait les noms des individus ??? michel ?jean?kevin? ou paul? stefan peut etre ???

    Lilly Degreef
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  • Plus de trains... des bus "à découvrir soi-même, par hasard quelque part"... et qu'on attend parfois en vain (vécu..!)..! Ce "service publique", la SNCB, dans toute "sa splendeur"..! Pour le reste, si la justice se mettait enfin et aussi au service du citoyen, par des gestes forts en matière de sanctions et en faisant des exemples; on verrait moins ces comportements devenus "la norme" car comme protégés par des magistrats bisounours..!

    Gérard G
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  • encore une fois les voyageurs pris en otage il faut privatiser cette société qui ne vis que de subsides et qui trouve tgrs le moyen de faire chier les voyageurs

    Yvon
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