Pour Sarah, c'est une mauvaise nouvelle qui vient de tomber. Elle et ses deux filles, Lili et Zoé, ont vécu un contrôle le 12 mai dernier dans leur manège situé à Vedrin. Deux inspectrices du travail sont venues et, comme des enfants aidaient au bon fonctionnement du refuge, l'inspection a considéré cela comme étant du travail illégal d'enfants. Une décision que Sarah ne comprend pas.
"On préfère que nos enfants viennent passer 3 heures au manège à donner un coup de main (…) plutôt que de traîner derrière un écran. Je trouve ça dommage, et grave, que l'on vienne reprocher cela et qu'on amène ça à de la traite d'enfants", s'agace Sarah.
La gérante et monitrice du manège, Vanessa Dernelle, risque aujourd'hui une amende de 20.000 euros. Pour elle, les jeunes font simplement du bénévolat. "Je n'ai pas envie de changer ma manière de travailler, parce que je pense qu'on le fait en toute légalité", argumente-t-elle.
Mais finalement, est-ce vraiment légal ? La plateforme francophone du volontariat répond : "Le législateur a bien précisé que c'était dans une organisation à buts désintéressés, à but non lucratif", précise Milena Chantraine.
Et comme le manège n'est pas une ASBL, il ne peut pas recourir au bénévolat. La suite ne se déroulera pas dans un box de chevaux ou des accusés, mais devant l'auditorat du travail. C'est lui qui décidera finalement de poursuivre, ou pas, le manège de Vedrin.
Exactement vous avez raison ils sont des tyrans et ne veulent rien entendre ni écouter. On est pas libre