Partager:
Un sentiment de lendemain de veille, c'est un peu la sensation qui prime ce matin chez tous les Belges. Il n'y a pas eu de fête, ni d'excitation... Les Diables Rouges n'ont pas réussi à contrer les Français. Dans la rue, notre équipe croise des visages fermés et fatigués.
Si près du but
"C'est triste. Normalement, on devait gagner ce match-là, mais les Français ont été plus forts que nous", résume un monsieur. "Je suis un peu triste parce que je pensais que c'était l'année de la Belgique", pointe une jeune femme. Tandis qu'une autre avance: "On était très déçus, il y avait du monde pour faire la fête après mais le coeur n'y était pas".
Nul doute que le sentiment d'appartenance et le patriotisme vont prendre le dessus sur la déception et la tristesse.
"La déception est à l'honneur aujourd'hui, mais très rapidement nos concitoyens vont redresser la barre et se retrouver avec une équipe dont tout le monde dit qu'elle était quand même presque la meilleure du monde", rassure Vincent Yzerbyt, psychologue social à l'UCL.
La force de rebondir
Et si la force du Belge, c'était de rebondir malgré la défaite? "Même si on perd, on se relève facilement, c'est ça qui est sympa en Belgique", souligne une jeune femme.
Pas question de retirer les drapeaux tricolores, ceux-ci continueront à flotter fièrement pour accueillir les Diables Rouges comme il se doit.