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Zemmour dénonce "la collusion" entre des journalistes et l'extrême gauche

Eric Zemmour a dénoncé mercredi soir la "collusion entre certains journalistes et l'extrême-gauche", à l'issue d'un déplacement à Calais, perturbé à plusieurs reprises par des actions de militants, informés par "un journaliste identifié", selon son entourage.

"La collusion entre certains journalistes et l'extrême-gauche la plus violente n'est pas seulement idéologique. Elle est également concrète, assumée, agressive, et très dangereuse pour la démocratie et ses défenseurs", a écrit sur Twitter le candidat d'extrême-droite.

Son directeur de campagne Bertrand de la Chesnais a précisé à l'AFP qu'ils allaient porter plainte "dans un commissariat parisien contre un journaliste que nous avons identifié".

Ce journaliste "a informé des militants d'extrême gauche du lieu de rendez-vous d'Eric Zemmour pour venir perturber gravement sa réunion", a-t-il accusé, estimant qu'il s'agissait là d'une "entrave à la liberté de réunion et d’expression".

C'est selon lui, "le même procédé que celui que nous avions subi à Marseille" où le candidat avait effectué fin novembre une visite très chahutée qui s'est terminée par un doigt d'honneur.

"Nous ne laisserons plus passer ce genre de collusion inquiétante entre certains journalistes et les racailles d'extrême gauche", a encore prévenu Bertrand de la Chesnais.

Venu sur le site de la "jungle" de Calais, le plus grand bidonville de France qui avait accueilli jusqu'à 10.000 migrants avant son démantèlement en 2016, Eric Zemmour a vu son déplacement perturbé à plusieurs reprises par des militants anti-fascistes, notamment lorsqu'il a voulu se rendre sur des "points de présence de clandestins" pour échanger "avec des représentants des forces de l'ordre".

Il a finalement dû se replier pour les rencontrer dans un bistrot, mais une trentaine de militants associatifs étaient présents à l'extérieur, sous une pluie battante.

Le candidat est finalement parti par une porte dérobée, avant de s'engouffrer dans une voiture et de rentrer à Paris.

"Le bruit des opposants nous a empêchés de faire un dernier échange avec la presse malheureusement", a regretté Antoine Diers, membre de son équipe de campagne.

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