Quelque 6.000 nouveaux pistolets de la police fédérale ont été renvoyés pour défaut de fabrication. La porte-parole de la police indique qu'un incident est survenu dans un stand de tir, mais qu'il n'y a eu aucun incident sur le terrain.
La police fédérale a décidé de renvoyer 6.000 nouveaux pistolets (des Smith & Wesson) pour défaut de fabrication, à la suite d'un incident récent survenu dans un stand de tir, explique mardi sa porte-parole Tine Hollevoet dans les journaux du groupe Sudpresse, Het Laatste Nieuws et Het Nieuwsblad. Elle assure qu'il n'y a eu aucun incident sur le terrain.
Coût de la commande: 4,35 millions d'euros
En 2010, la police avait commandé 8.000 exemplaires de ce pistolet de type MP9 pour un coût total de 4,35 millions d'euros, dont 6.000 ont été distribués aux agents, les 2.000 armes restantes étant gardées en réserve.
Corruption et malversations
A l'époque, on avait reproché à la police fédérale d'avoir privilégié une firme étrangère au détriment de la FN Herstal. Une enquête avait en outre été ouverte par la justice, menant, en septembre 2013, à l'inculpation de trois personnes dans ce dossier où corruption et malversations ont été reprochées tant à des policiers qu'à un intermédiaire de la société américaine Smith & Wesson.
"Aucun policier ne se retrouvera sans arme"
La police fédérale assure que la firme vient de fournir toutes les pièces de remplacement nécessaires au bon fonctionnement de ces 6.000 pistolets. "Aucun policier ne se retrouvera sans arme", affirme Tine Hollevoet. La procédure de remplacement de ces armes, qui se fera progressivement, a déjà commencé la semaine dernière.
