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Charleroi il y a deux ans, Liège cette semaine: les femmes dans la police sont-elles plus visées que les hommes?

La Belgique a rendu mercredi un hommage ému aux deux policières et à l'étudiant tués la veille à Liège par un trentenaire radicalisé, dont les enquêteurs cherchaient à clarifier le parcours de la petite délinquance vers ces "assassinats terroristes".

Lors d'une conférence tenue par le parquet, les faits ont été rappelés et assimilés au "modus operandi auquel l'EI (organisation Etat islamique, ndlr) appelle régulièrement sur internet", rappelant que le jeune homme avait attaqué deux policières avec un couteau avant de les tuer avec leurs armes de service qu'il avait dérobées. L'attentat a été revendiqué par l'Etat islamique quelques heures plus tard.

Le parquet a également souligné que l'auteur "avait crié plusieurs fois Allah Akbar (+Dieu est grand+)" lors des faits et qu'il était "en contact avec des personnes radicalisées".

Après les attaques de Liège mardi, et de Charleroi, il y a deux ans, où des policières avaient reçu des coups de machette, une question se pose: les femmes seraient-elles plus visées que les hommes?

Delphine de Lavareille, chef police de la zone des Trieux offrait un élément de réponse ce matin sur Bel RTL à notre journaliste Bernard Lobet: "Je pense que nous nous ne sommes pas plus des victimes potentielles que les hommes mais je pense que, de manière générale, le simple fait de porter un uniforme fait des policiers une cible potentielle quel qu'il soit et je pense qu'il faut toujours être sur le qui-vive."

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