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La surpopulation carcérale reste "grave" en Belgique

(Belga) Le taux d'incarcération sur le continent européen est resté à peu près stable entre début 2018 et début 2019, mais dans dix pays, dont la Belgique, la surpopulation reste "particulièrement grave" dans les prisons, selon une étude du Conseil de l'Europe rendue publique mardi.

Dans les 45 administrations pénitentiaires sur les 52 que dénombrent les 47 pays membres du Conseil de l'Europe qui ont fourni des données pour les années 2018 et 2019, le taux global d'incarcération est resté stable, n'enregistrant qu'une très légère augmentation, de 104 à 104,5 détenus pour 100.000 habitants, relève l'enquête de l'Université de Lausanne (Suisse). Cette université réalise chaque année un rapport sur la population carcérale en Europe pour compte du Conseil de l'Europe. "Au 31 janvier 2019, on comptait 1.540.484 détenus", avec des taux d'incarcération dépassant les 300 détenus pour 100.000 habitants en Russie et en Turquie, indique l'étude. A l'inverse, ce sont essentiellement les pays nordiques et les Pays-Bas qui ont les taux d'incarcération les plus bas. "Quinze pays connaissent une situation de surpopulation globale - soit plus de 100 détenus pour 100 places. Pour dix d'entre eux, la surpopulation est particulièrement grave: Turquie (123), Belgique (121), Italie (119), France (117), Hongrie (115), Roumanie (113), Malte (107), Grèce (107), Autriche (106) et Serbie (106)", détaille l'étude du Conseil de l'Europe. Globalement, en Europe, on compte 89,5 détenus pour 100 places disponibles dans les établissements pénitentiaires. (Belga)

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