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L'avocat de Bernard Wesphael dénonce: des échantillons prélevés par les enquêteurs "n'ont pas été analysés"

C’est la troisième journée d'audience au procès de Bernard Wesphael et elle a débuté avec une vingtaine de minutes de retard. Ce mercredi, la cour poursuit l'audition des policiers qui ont effectué la majorité des enquêtes de personnalités de Bernard Wesphael et Véronique Pirotton. En début d’audience, l’avocat de Bernard Wesphael, Me Mayence, a parlé de prélèvements qui avaient déjà été évoqués la veille.

L'avocat de Bernard Wesphael, Me Mayence, est revenu mercredi en début d'audience sur la perte d'échantillons prélevés par les enquêteurs le soir des faits, qu'il avait évoquée précédemment. "Nous avons fait des vérifications pendant la nuit" à ce sujet, a souligné la défense. Il apparaît que des prélèvements ont été effectués sur les doigts et les ongles de la victime, et que des boucles de cheveux ont également été prélevées.

"Ils se trouvent quelque part dans les pièces à conviction"

"Un PV rapporte que les souillures d'ongles ont été déposées au greffe, par contre, il n'y a pas de traces de dépôt et analyse des boucles de cheveux", indique Me Mayence. En ce qui concerne les prélèvements effectués sous les ongles de M. Wesphael, ils auraient été déposés au greffe. "Il n'y a pas d'éléments concernant ce dépôt au greffe, mais ils se trouvent quelque part dans les pièces à conviction. Ils n'ont pas été analysés", ajoute l'avocat.

Des DVD illisibles

Par ailleurs, Me Mayence a sollicité, dans le cadre de son droit de défense, l'accès à plusieurs pièces à conviction. Il a dans ce cadre constaté "qu'une partie des DVD n'était pas lisible", car il s'agit pour certains de disques Blu-Ray. "Je souhaiterais, d'une manière ou d'une autre, pouvoir regarder ces pièces. Vous en avez peut-être vues à la télévision, mais moi, je n'y ai pas accès", déplore-t-il.

"Nous y reviendrons à la fin de la clôture de l'exposé sur l'instruction"

Le président, Philippe Morandini, a demandé au procureur général que la police fédérale soit sollicitée "pour fournir du matériel permettant aux parties de lire les documents". Concernant les boucles de cheveux, "nous y reviendrons à la fin de la clôture de l'exposé sur l'instruction", a-t-il conclu. L'audition de la juge d'instruction et des inspecteurs se poursuit mercredi matin devant les assises du Hainaut. Bernard Wesphael est accusé du meurtre de son épouse, le 31 octobre 2013 à Ostende.

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