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A Châtelet dans la province du Hainaut, 6 tuiles tombées au sol. Une rafale a emporté les pièces, malgré le filet. Sans autre dégâts. Ancré dans la façade, l’échafaudage a tenu bon. Dès hier, le couvreur a reçu une vingtaine appels… de clients souvent paniqués.
"On a déjà fait quelques interventions hier et ce matin aussi. On a essayé de répondre aux quelques clients qui nous ont sonné. Le reste, malheureusement , on n’a pas su. Des confrères sont intervenus. Les assurances ont peur aussi qu’il y ait des dégâts des eaux, parce qu’on annonce de la pluie demain et de la neige, c’est ça qui fait surtout peur au niveau des dégâts", confie le couvreur Omar Belloum. Tuiles envolées, cheminées instables, le tout est de limiter les dégâts.
A Waudrez une section de la ville de Binche, une autre entreprise affecte une équipe aux interventions dues à la tempête. Plus de 10 interventions, avec les grands moyens. Sur cette toiture, le vent a décroché des tuiles pourtant collées. Début janvier, une autre tempête avait déjà bien occupé les ouvriers spécialisés.
Pour le couvreur,Jérôme Duville, "il y en avait beaucoup moins avant. Il y a beaucoup plus de vent maintenant, plus de pluies chassantes etc. Donc on doit intervenir d’urgence à chaque fois, avec une équipe chevronnée, supplémentaire pour ce travail."
Au centre de Binche, à plus de 20 mètres de hauteur, le clocher est abîmé par les rafales. Des ardoises ont été emportées par le vent. Les couvreurs sécurisent le sommet de l’édifice, l’église des Récollets, désacralisée.
"Une ardoise verticale, ça demande un travail un peu plus complexe et surtout plus long. Dans l’urgence, pour barrer la voirie, c’était un peu plus compliqué. Donc nous avons paré au plus pressé en sécurisant uniquement le leu, en vue des travaux qui seront faits dans les semaines à venir", indique Antoine Bassette, le responsable d’exploitation du Crucis.