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50% des Flamandes dépistées pour le cancer du sein, contre seulement 10% des Wallonnes: Maggie De Bock explique d'où vient cette différence (vidéo)

Maggie De Block, ministre de la Santé, était l’invitée de Martin Buxant ce jeudi matin sur Bel RTL. Elle est notamment revenue sur la polémique autour de son projet de réforme du dépistage du cancer du sein et sur les différences à ce sujet entre la Flandre et la Wallonie.


Une maladie chronique?

Elle a d’abord expliqué que le fait d’avoir un cancer a beaucoup changé. "Avoir un cancer avant, c’était une maladie avec une espérance de vie limitée, maintenant, de plus en plus, ça devient une maladie chronique, ça veut dire qu’on a beaucoup de survie", a-t-elle indiqué.


"En Flandre, par les communes on a beaucoup soutenu le dépistage des femmes pour le cancer du sein"

Au niveau du dépistage du cancer du sein, il y a aujourd’hui des différences énormes entre la Wallonie et la Flandre. La ministre a expliqué pourquoi. "En Flandre, par les communes on a beaucoup soutenu le dépistage des femmes pour le cancer du sein. Historiquement, on est maintenant à 50%. En Wallonie, on a une autre attitude, c’est-à-dire qu’il n’y a même pas 10% des femmes qui passent par le dépistage, mais les autres femmes font des mammographies chez leur gynécologue, sénologue ou radiologue de leur choix", a-t-elle détaillé.


Pourquoi ne veut-elle pas de mammographie avant 45 ans?

Maggie De Block a alors expliqué pourquoi son projet de réforme ne voulait pas du remboursement des mammographies avant 45 ans. "On a tenu compte des différences entre le nord et le sud. On ne peut pas commencer trop vite à faire des mammographies parce que, et c’est reconnu par des études scientifiques, ça peut générer des cancers à la fin, parce que ce sont des rayons."

La ministre a ensuite précisé que ce projet était au frigo parce qu’il a été mal compris. "C’était injuste parce que moi, j’ai voulu approuver le dépistage pour toutes les femmes dans tout le pays".

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