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(Belga) Le ministre de l'Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt, a fait peu de cas des griefs, anonymes pour la plupart, exprimés à propos de l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares) dans la presse. "On renonce difficilement à ses vieux oripeaux", a-t-il souligné à la tribune du parlement, en réponse à des questions d'actualité.
Le quotidien "La Libre" a fait état la semaine passée des difficultés de fonctionnement de cet organe qui regroupe les représentants de l'enseignement supérieur en Belgique francophone. Les clivages anciens auraient la vie dure et feraient de l'Ares une "cocotte minute prête à exploser". "Qu'il y ait des crises d'urticaire est une chose avec laquelle nous devons vivre quand nous voulons être révolutionnaires", a expliqué le ministre, sans être étonné puisque des recours ont été introduits devant la Cour constitutionnelle. M. Marcourt a fait remarquer que, lors de sa dernière séance, l'Ares avait adopté à l'unanimité son programme opérationnel. (Belga)
