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Charles Michel publie une lettre sur Facebook pour donner son point de vue sur les Soudanais rapatriés

Charles Michel, lui, en a assez de la polémique autour de son secrétaire d'état à l'Asile. Le Prmeier Ministre s'exprime sans filtre sur les réseaux sociaux. Le chef du gouvernement fédéral publie SA mise au point dans le dossier de l'expulsion des Soudanais. Une sortie pour dépassioner le débat. Mathieu Col

Ce n'est pas son habitude... Charles Michel, en ligne directe sur Facebook, publie une lettre pour clarifier sa position et la politique migratoire de son gouvernement. "La politique menée est humaine et appuyée par le respect des décisions des juridictions administratives et judiciaires. Les campagnes de désinformation régulières m’amènent à mettre les points sur les « i ». J’ai délibérément choisi de le faire avec le recul nécessaire", dit le Premier ministre.

Il y a deux jours, Theo Francken rétorquait qu'il ne démissionnerait pas. Le sujet est bouillant et le débat passionné. Le secrétaire d'Etat N-VA l'alimente lui aussi par sa personnalité et sa façon de communiquer.


Charles Michel rappelle les chiffres

Aujourd'hui, Charles Michel défend sa politique et tente de remettre les faits et les chiffres en avant. "En 2016, l’Italie a renvoyé 40 ressortissants soudanais, la Suède 15, l’Irlande 5. La Norvège en a renvoyé 60 entre 2015 et 2016 (source: Eurostat)", annonce-t-il.

Le Premier ministre rappelle aussi que c'est l'Office des étrangers qui décide des rapatriements, sur base d'informations fournies par le commissariat aux réfugiés. Les Soudanais expulsés l'ont donc été après un examen au cas par cas. "La presse a rapporté des faits de maltraitance et de torture lors de retours au Soudan. Mesurant la gravité de ces allégations, le lancement d’une enquête a été immédiatement décidé. Elle doit être indépendante et à dimension européenne et internationale", indique Charles Michel.


Le Premier ministre ne ferme pas explicitement la porte à une démission

L'opposition réclame la démission de Theo Francken... Charles Michel n'en fait pas explicitement mention dans sa lettre, mais estime tout de même que les appréciations politiques pourront être évaluées en fonction des résultats de l'enquête. Traduisez: une démission est toujours possible.

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