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Elio Di Rupo réagit au nouveau raté dans la distribution de masques: "N'accusons personne"

Elio Di Rupo, le ministre-président du gouvernement wallon, était l'invité de la Matinale de Bel RTL, ce jeudi à 7h50. Avec Fabrice Grosfilley, il a  évoqué ce nouveau rebondissement dans la saga des masques de protection. Un nouveau lot commandé par le fédéral se révèle finalement non-conforme. Des tests ont été effectués sur ces produits d'un fournisseur chinois après des remontées négatives du terrain.

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Plusieurs centaines de milliers de masques commandés en Chine sont aujourd'hui gelés parce qu'on se rend compte qu'ils sont non conformes. C'est la faute de qui ?

"Il n'y a pas de faute, je crois que le gouvernement fédéral travaille du mieux qu'il peut, le gouvernement wallon travaille du mieux qu'il peut".

Ces masques, ils sont arrivés au mois de mars, vous dites qu'il n'y a pas de faute, mais le SPF économie et les douanes ont libéré les masques et les ont jugés valables à ce moment-là.

"Au lieu d'accuser… n'accusons personne. Je crois que dans notre pays, les responsables médicaux, les administrations, le fédéral, le régional, tout le monde fait un effort maximum pour trouver des solutions. Les masques sont arrivés, ils ont été contrôlés administrativement et visuellement, ils semblaient bons, ça a été distribués. Il est apparu notamment dans un hôpital d'Alost que ces masques n'étaient peut-être pas conformes, il y a eu des examens complémentaires. Maintenant, on trouve qu'en effet, il y a des difficultés. Nous allons, du côté wallon, faire confirmer ou infirmer cette situation. Je crois que tout ça est un processus normal, n'oubliez pas qu'il manque partout dans le monde des masques, que tout le monde s'arrache les masques, et qu'il y a vraisemblablement aussi, dans les fournisseurs de masques, notamment les fournisseurs chinois, toutes catégories de commerçants".

Vous n'en voulez pas au SPF Economie d'avoir validé ces masques alors que finalement, un mois plus tard, il dit, ce n'était pas si bon que ça... 

"N'accusons personne, franchement. Si c'est un mois plus tard, c'est parce que les masques ont été libérés sur base des procédures, et qu'il est apparu vraisemblablement que dans des lots, il y a avait des très bons masques et des masques qui étaient moins bons et ça a été découvert, des examens se font, trouvons des solutions."

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