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Isis, 24 ans, offre à des parents d'enfant handicapé du répit pendant les vacances: "Leur différence, pour moi, est une richesse"

Tout l’été nous partons à la découverte de ceux qui font la réussite de vos vacances. Et aujourd’hui, c’est Isis qu’on va suivre. Une jeune femme de 24 ans animatrice d’un centre de répit. La Villa Indigo à Evere accueille durant l’été une dizaine d’enfants et adolescents déficients physiques ou mentaux, Quelques jours ou quelques semaines pour laisser à leurs parents un peu de répit. L’occasion pour eux de s’occuper notamment de leurs autres enfants. Rencontre avec cette animatrice qui travaille dans la patience pour faire briller les yeux des pensionnaires.

Les journées d'Isis et de ses collègues, du centre de répit "Villa Indigo" à Evere, sont très chargées. Avant l'arrivée de certains parents qui viennent chercher leur enfant, il n'y a pas une minute à perdre. La journée commence et c’est 'activité piscine' le jour de notre visite. "On va juste mettre les pieds dans l'eau", prévient Isis.

Garder un œil sur chacun d’eux, c’est la première mission des éducateurs spécialisés du centre. Toute activité vire au jeu, il y a une vraie impression de colonie de vacances.

Au total 10 enfants entourent Isis. Ils ont entre 0 et 18 ans et souffrent d’un trouble mental ou physique. Ils sont là pour une journée, une ou deux semaines. Il faut les occuper, les laver, les nourrir, les mettre au lit.

Beaucoup d’entre eux n’ont pas la parole. Tout passe dans le regard.

"Leur différence, pour moi, est une richesse. Je les regarde en disant ça car ils m'inspirent beaucoup au quotidien. Il y a quelque chose qu'eux ont et que nous n'avons pas", dit Isis.

Deux fois par semaine, certains enfants retournent, d’autres arrivent… Le lien qui unit l’animatrice aux enfants est fort mais Isis le sait, après 2 semaines maximum, il faut se dire au revoir.

En faisant confiance à Isis, certains parents peuvent ainsi s’occuper d'eux ou de leurs autres enfants le temps des vacances. Isis et ses collègues accueillent chaque année près de 300 enfants. C'est autant de répit à donner aux parents.

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