Le risque d'intoxications alimentaires est élevé par cette chaleur dans les camps scout: "Il faut être au taquet"

La vingtaine de scouts de la troupe des Aiglons vit ses derniers jours de camp d’été. Cette année, il a fallu s’adapter à la chaleur : moins d’efforts physiques, le plus souvent à l’ombre, et surtout boire énormément. "Tous les jours, on fait des allers-retours avec la voiture jusque dans le village et on remplit à peu près 40 litres par patrouille", explique Jean-Paul Roisin, responsable de l’intendance, à notre journaliste.


"Il faut être au taquet"

Mais le plus compliqué à gérer, c’est la nourriture. A midi, l’heure du repas, il fait plus de trente degrés sous la tente. Le fromage et le jambon ne résisteront pas longtemps. "Quand on regarde l’année passée, où il faisait beaucoup plus frais, c’est plus difficile à gérer, il faut plus être au taquet, mais ça va pour le moment", explique Romain Joris, responsable du camp.


Sans frigo, "vraiment pas terrible"

Chaque chef de patrouille fait une liste de courses. Adrien, 15 ans, sera l’un des chefs coq ce soir: "C’est des pâtes, avec des courgettes et des carottes et en dessert une fondue au chocolat avec des fruits". Une fois la voiture chargée, pas le choix, les scouts vont déposer les produits frais dans un frigo situé à quelques centaines de mètres du camp. "L’année passée on a fait un camp sans, avec le bac frigo et tout, et ce n’était vraiment pas terrible", raconte Jean-Paul. "C’est certainement un critère pour les animateurs de savoir qu’ils ont soit un frigo qui est mis à leur disposition, soit une prise électrique où ils peuvent, eux, en amener un", ajoute Geoffroy Crepin, porte-parole de l’asbl "Les Scouts".

Cet été, plus de 100.000 jeunes vont participer à des camps dans les Ardennes ou dans les campagnes du sud du pays.