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La Bourse de Paris était à l'équilibre (+0,00%) mercredi matin, absorbant de nombreux résultats d'entreprises du CAC 40 en attendant un communiqué de la Réserve fédérale américaine (Fed).
A 09H59, l'indice CAC 40 atteignait 5.740,40 points. La veille, il a fini en modeste hausse (+0,17%) à 5.740,14 points, un nouveau plus haut annuel.
Rendez-vous majeur du jour, la Fed annoncera sa décision de politique monétaire à 18h00 GMT. Les acteurs des marchés s'attendent de façon quasi-unanime à ce que la banque centrale américaine abaisse d'un quart de point de pourcentage (0,25%) son taux au jour le jour.
Cette baisse de taux, qui serait la troisième de l'année, étant quasiment actée, les investisseurs seront surtout attentifs au commentaire de Jerome Powell, le président de la Fed, espérant en savoir plus sur la future trajectoire du comité de politique monétaire, qui apparaît divisé.
Par ailleurs, le marché a pris connaissance de divers signaux contradictoires sur les avancées dans les négociations commerciales entre Washington et Pékin.
"Un accord commercial initial entre les États-Unis et la Chine pourrait ne pas être achevé à temps pour être signé au Chili le mois prochain, mais cela ne signifie pas pour autant qu'il est en train de s'effondrer", souligne Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Du côté des valeurs, PSA Peugeot Citroën bondissait de 5,86% à 26,38 euros, tandis que Renault perdait 3,65% à 26,38 euros, à la suite de l'annonce d'un projet de rapprochement entre PSA et Fiat Chrysler (FCA) qui créerait un géant valorisé à quelque 50 milliards de dollars.
L'Oréal grimpait de 5,72% à 258,70 euros, galvanisé par la hausse de ses ventes au troisième trimestre (+11%) à un "niveau record depuis dix ans".
Airbus refluait de 1,42% à 123,98 euros après avoir revu à la baisse ses prévisions de livraisons d'avions pour 2019.
TF1 souffrait (-5,28% à 7,71 euros) de la chute de 33% de son bénéfice net au troisième trimestre.
Engie cédait 0,37% à 14,75 euros, après l'annonce d'une réorganisation de ses centres d'appel en France avec 450 suppressions d'emplois à la clef.
