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La Bourse de Paris un brin soulagée par la récession de certains risques (+0,16%)

La Bourse de Paris s'engageait timidement dans le vert à la mi-journée (+0,16%), se gardant toutefois de crier victoire même si la perspective était à l'amélioration au sujet du Brexit comme sur le front commercial.

A 13H30 (11H30 GMT), l'indice CAC 40 progressait de 8,93 points à 5.731,08 points, dans un volume d'échanges de 976,4 millions d'euros.

Wall Street s'apprêtait pour sa part à ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avançait de 0,34%, l'indice élargi S&P 500 de 0,27% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,36%.

La cote parisienne a démarré la semaine quasi inchangée, hésitant dans la matinée avant de s'engager dans le vert.

"Les investisseurs parient en effet sur la fin de l'escalade des droits de douane d'une part et la disparition du risque d'un +no deal+ d'autre part", écrit Tangi le Liboux, analyste pour Aurel BGC.

A trois jours de la date prévue du Brexit, les 27 pays de l'Union européenne ont donné lundi leur feu vert pour un troisième report de la date de sortie du Royaume-Uni.

Ce report prévoit une date butoir au 31 janvier, mais avec la possibilité pour le Royaume-Uni de quitter l'UE au 30 novembre ou au 31 décembre en cas de ratification de l'accord de sortie avant ces échéances, indique un document vu par l'AFP.

Les investisseurs ont aussi pu se réjouir des progrès annoncés sur le front commercial, la Chine ayant confirmé samedi que les négociations avec les Etats-Unis étaient sur la bonne voie, annonçant au passage son intention de lever l'embargo sur les importations de volaille américaine.

La veille, l'administration Trump avait indiqué qu'une partie de l'accord commercial en négociation avec la Chine était "proche d'être finalisée".

Néanmoins, ce n'est pas la première fois que la conclusion d'un accord est annoncée comme imminente alors que les marchés attendent depuis plus de 18 mois la fin des hostilités sino-américaines.

Les investisseurs étaient dans les starting-blocks avant la réunion de la Fed dont ils attendent une troisième baisse de taux cette année pour soutenir l'activité affaiblie par la guerre commerciale.

En zone euro, la masse monétaire M3, agrégat utilisé par la BCE comme un indicateur avancé de l'inflation, a moins vite augmenté en septembre, à +5,5% sur un an, qu'en août, abaissé d'un dixième de point à +5,8%.

- Eurofins en tête du SBF 120 -

LVMH grappillait 0,14% à 384,50 euros après avoir confirmé des "discussions préliminaires" avec le joaillier américain Tiffany en vue d'un rachat éventuel.

Vivendi gagnait 0,48% à 25 euros. Banijay, dont il est l'actionnaire minoritaire, va acquérir 100% du capital du producteur audiovisuel néerlandais Endemol Shine.

Sur le SBF 120, Eurofins avait le vent en poupe (+5,62% à 466,20 euros), le groupe ayant enregistré une croissance organique de 6,4% au troisième trimestre et confirmé ses objectifs.

Fleury Michon gagnait 1,69% à 30,10 euros, tiré par la progression de ses ventes (+6,8%) au troisième trimestre.

Renault faisait du surplace (+0,08% à 49,07 euros). Barclays a abaissé son objectif de cours à 59 euros (contre 60) tandis que l'agence S & P Global Ratings a abaissé la note du groupe à BBB-.

EDF, auquel le gouvernement a demandé de mettre en place un "plan d'action" d'ici un mois pour remettre la filière nucléaire aux "meilleurs niveaux d'exigence" à la suite des déboires de l'EPR de Flamanville (Manche), perdait 0,75% à 9,22 euros.

Carrefour cédait 0,25% à 15,70 euros. Le groupe a décidé de s'implanter dès 2020 en Ouzbékistan.

  1. Euronext CAC40

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