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"Il y a un terroriste dans l'avion": il fait une 'blague' à une fillette et provoque l'annulation d'un vol AIr France

C'est ce qu'on appelle une blague de mauvais goût. Un membre du personnel de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a été plac éen garde à vue le 14 juillet dernier après avoir fait peur à une fillette en lui disant qu'il y a "un terroriste dans l'avion".

Les vacances ont mal commencé pour les passagers d'un vol Air France à destination de l'île de La Réunion. Alors qu'ils se préparaient pour le long vol qui devait les amener sur l'ile située dans l'océan indien, les passagers ont dû quitter leur avion et le départ a été reporté au lendemain.

En cause, un agent de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (d'où l'avion s'apprêtait à décoller) qui a fait une 'blague' à une petite fille. L'homme de 46 ans a glissé à la fillette qu'elle devait faire attention parce qu'il y a "un terroriste dans l'avion". 

Apeuré, l'enfant a prévenu ses parents qui ont immédiatement averti les hôtesses de l'air. L'avion est alors aussitôt passé au peigne fin par la police et l'individu a été placé en garde à vue. Les mesures de vérification ayant pris un certain temps, le vol a été annulé et reprogrammé au lendemain.

Air France a porté plainte et évalue le préjudice à 550.000 euros.

Interrogée par nos confrères d'Europe 1, la compagnie aérienne indique qu'en "raison d'une suspicion d'acte de malveillance […] l'équipage a décidé, conformément aux procédures de sûreté en place, d'interrompre la procédure de départ de l'avion et de faire procéder à une inspection de sûreté par la police. Aucune menace réelle n'a été observée lors de cette inspection. La durée de cette inspection a amené à atteindre le temps réglementaire d'engagement des équipages, par conséquent, le vol a été reporté au 15 juillet 2022 à 16 heures. Les passagers ont été débarqués et pris en charge par les équipes d'Air France pour la nuit".

Une "blague" de mauvais goût

En garde à vue, le salarié a indiqué aux policiers qu'il avait voulu "plaisanter" avec la petite fille, précisant qu'il ne "voulait nuire à personne" et qu'il n'avait pas conscience des conséquences qu'il avait engendrées. Il a été convoqué en février prochain pour être jugé devant la 16e chambre du tribunal judiciaire de Bobigny où il devra répondre du chef d'entrave à la circulation d'un aéronef.

Selon nos confrères français, il risque jusqu'à 5 ans de prison et 18.000 euros d'amende. 

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