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Pour la première fois, des proches de Nordahl Lelandais témoignent: leur propre enfant est une victime de l'ex-militaire

"Ça met un coup de massue, je me sens trahi". Ces mots sont prononcés par un proche de Nordahl Lelandais. Pendant longtemps, il a cru en l'innocence de son cousin. Jusqu'à ce que des preuves accablantes soient récoltées et jusqu'à ce que l'ex-militaire avoue les faits. 

Dans la nuit du 26 au 27 août 2017, la petite Maëlys disparaissait mystérieusement lors d'un mariage dans la commune de Pont-de-Beauvoisin en Isère. Ce n'est que quelques mois plus tard que Nordahl Lelandais avait avoué avoir tué la fillette. Selon lui, l'acte était involontaire. Il aurait brusquement giflé l'enfant et le coup aurait été fatal. 

Parmi ceux qui l'ont longtemps défendu: ses cousins. Dans une interview accordée à nos confrères de France 2, ces derniers témoignent. Empreints de culpabilité, ils racontent n'avoir rien vu. "Je me sens tellement trahi, tellement mal. Il y a cette honte d'avoir pu le défendre", explique l'un d'entre eux. Lorsque l'affaire éclate, ses proches sont persuadés que Nordahl est en fait une victime.

"Pour nous, ce n'était pas possible. C'était forcément une erreur. C'était le bouc émissaire. On a forcément imaginé ça", lâchent-ils.

Un témoignage inédit pour soutenir les parents de la fillette

Pourtant, quelques jours avant le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais agressait sexuellement leur petite fille. Ce sont les policiers qui, en examinant les téléphones et ordinateurs de l'ex-maître chien qui ont découvert le crime. "On a refusé de voir la vidéo mais on a vu des photos sur lesquelles on a identifié notre fille. Elle avait 4 ans a l'époque", confie le couple au micro de France 2. 

Nordahl Lelandais, âgé de 36 ans, est mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys (fin août 2017 en Isère) et des agressions sexuelles commises sur deux petites cousines quelques semaines auparavant, âgées de quatre et six ans au moment des faits.

Les proches de l'ancien militaire ont décidé de témoigner afin d'apporter leur soutien aux parents de la petite Maëlys. 

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