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GP de F1 de Russie: Leclerc ne décélère pas

Le pied au plancher, Charles Leclerc (Ferrari) a décroché samedi au Grand Prix de Formule 1 de Russie sa quatrième pole position en autant de courses depuis la trêve estivale, et la sixième en 2019.

Sans aucun doute, le Monégasque est actuellement le meilleur sur un tour. A titre de comparaison, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), pourtant maître dans l'exercice, compte quatre pole cette saison, comme son équipier finlandais Valtteri Bottas.

Le constat n'est pas différent en course: vainqueur en Belgique et en Italie, deuxième à Singapour, Leclerc, qui aura 22 ans le 16 octobre, est celui qui a inscrit le plus de points au championnat lors des trois derniers GP.

Sur l'Autodrome de Sotchi dimanche, au départ de la seizième manche sur vingt-et-une, le pilote Ferrari s'élancera aux côtés de Hamilton, leader du classement des pilotes avec 65 points d'avance sur Bottas, 96 sur Leclerc et Max Verstappen, et 102 sur Sebastian Vettel.

L'Allemand de Ferrari et le Finlandais de Mercedes, pourtant cinquième des qualifications, partageront la deuxième ligne. Le Néerlandais de Red Bull, quatrième, est en effet sous le coup d'une pénalité de cinq places sur la grille pour un changement de moteur au-delà du quota autorisé par saison.

- Stratégie -

A l'issue des qualifications, pilotes Mercedes et Ferrari s'accordaient à dire que la victoire se jouerait certainement à la stratégie, les rouges prenant le départ en pneus tendres, plus rapides mais moins durables, et les Flèches d'argent en pneus medium, moins rapides mais plus durables.

"Nous avons un très bon rythme de course, peut-être notre meilleur jusqu'ici, c'est encourageant, estimait Leclerc. Mais la course va être intéressante, la stratégie va jouer un rôle. Je pense que nous avons fait le bon choix, nous verrons."

"L'équipe a fait du très bon travail en nous qualifiant en pneus medium, lui répondait Hamilton. Le départ sera un peu plus compliqué mais, de toute façon, Ferrari a l'avantage de la vitesse dans la première ligne droite (longue de plus de 800m jusqu'au premier virage, ndlr). Tout sera question de stratégie, c'est pourquoi nous partons sur des pneus différents."

Sur le papier, les premières projections du fournisseur de pneumatiques Pirelli donnent raison à la Scuderia, la stratégie supposément la plus rapide consistant en un premier relais de 15 à 19 tours en pneus tendres suivi d'un second en pneus durs jusqu'à l'arrivée.

Une victoire du cheval cabré viendrait mettre fin à cinq ans de domination sans partage de Mercedes à Sotchi: en cinq éditions du GP de Russie, les Flèches d'argent se sont à chaque fois imposées. Elles détiennent aussi les records de huit podiums, contre cinq à Ferrari, et de quatre pole positions, contre une seule à la Scuderia.

- Albon dans le mur -

Au classement des constructeurs, cela ne bouleverserait toutefois pas la donne: les Flèches d'argent ont 133 longueurs d'avance sur Ferrari et 238 sur Red Bull.

En milieu de tableau, l'Espagnol Carlos Sainz Jr (McLaren) a signé le sixième chrono des qualifications, devant l'Allemand Nico Hülkenberg (Renault), le Britannique Lando Norris (McLaren) et le Français Romain Grosjean (Haas). Tous les quatre gagnent une position sur la grille grâce à la pénalité de Verstappen.

L'Australien Daniel Ricciardo (Renault) s'est lui qualifié dixième et s'élancera à la même place.

Auteur du 11e temps, le second Français, Pierre Gasly (Toro Rosso), est également pénalisé de cinq positions sur la grille, pour les mêmes raisons que Verstappen. Il sera donc 16e.

Après des débuts remarqués chez Red Bull, rejointe pendant l'été en lieu et place de Gasly, Alexander Albon connaît lui un premier week-end compliqué. Déjà en difficulté en essais, le Thaïlandais est parti à la faute dès la première partie des qualifications (Q1) et a endommagé l'arrière de sa monoplace en heurtant les barrières. Il s'en sort avec une maigre 18e position au départ à 14h10 locales (13h10 françaises) dimanche.

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