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Des manifestants tentent de pénétrer dans le Parlement. Ils dénoncent la politique du gouvernement pro-Pékin et le rétrécissement des libertés à Hong Kong.
A coup de gaz poivré et de matraques, la police anti-émeutes essaie de les disperser.
Les contestataires occupent les trois principales artères de l'île.
Cela fait donc 22 ans que Hong Kong alors sous administration britannique est revenue dans le giron chinois. Une rétrocession marquée chaque année par cette cérémonie de levée de drapeaux. Mais depuis quelques années, la contestation enfle à l’occasion de cet anniversaire. Encore plus aujourd'hui. Le territoire est le terrain depuis quelques semaines de manifestations monstres. Jusqu'à deux millions de personnes.
Le discours de la Première ministre a d'ailleurs été interrompu par un député de l'opposition.
"Ce qui s'est passé ces derniers mois a provoqué des conflits entre le gouvernement et les habitants. J'ai compris que je dois totalement appréhender les sentiments du peuple", a déclaré Carrie Lam, cheffe du gouvernement de Hong Kong.
A l'origine de la contestation, un projet de loi qui autorise les extraditions vers la Chine. Mais les manifestants exigent aussi maintenant la démission de la cheffe du gouvernement et la fin des poursuites contre les protestataires arrêtés depuis des semaines.
Une contre-manifestation, en soutien au gouvernement pro-chinois, est organisée. Ce qui laisse craindre des affrontements entre les deux camps.
