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Bruxelles: Isabelle et Claude quittent leur maison pour éviter de croiser le meurtrier de leur fille

Laure Nobels avait 16 ans lorsqu'elle a été étranglée par son petit ami. Ses parents ont quitté Bruxelles afin d'éviter de croiser le meurtrier de leur fille. Le jeune qui vivait à 400 mètres de leur domicile, aurait parfois le droit de sortir, selon les journaux du groupe Sudpresse.

Les faits se sont déroulés le 9 mai 2012 à Neder-Over-Heembeek. A 16 ans, Laure fréquentait un garçon de 17 ans depuis 15 mois. Les adolescents vivaient à 400 mètres l'un de l'autre et fréquentaient le même lycée. Ce jour-là, Laure Nobels avait envoyé un message à ses parents afin de les prévenir qu'elle allait passer toute l'après-midi avec son petit-ami. Mais vers 18 heures, la jeune fille de 16 ans n'était toujours pas rentrée. Ses parents, Isabelle et Claude étaient inquiets de ce retard. "En l'absence de réponse, tant de Laure que de son petit ami, du portable du papa et du téléphone fixe de la maison, nous nous sommes rendus chez eux. Et là, alors que la maison était bouclée par un périmètre, un policier nous a annoncé sur le trottoir que notre fille venait d'être tuée, nous apprendrons pas la suite, par strangulation", a confié la mère de la victime aux journaux du groupe Sudpresse.

"Ils venaient chercher le corps de Laure"

"Le soir des faits, vers minuit, les pompes funèbres ont sonné à notre porte, annonçant qu'ils venaient chercher le corps de Laure. On a dû leur expliquer qu'ils faisaient erreur et même leur donner la bonne adresse!", a expliqué le père blessé.

"Nous avons quitté le quartier"

Mais en octobre 2013, les parents meurtris étaient à nouveau sous le choc. Ils ont été obligés de déménager afin de ne pas croiser le meurtrier de Laure. "Ce n'était déjà pas évident de vivre dans cet endroit où nous passions quotidiennement devant la maison où notre fille a été tuée. Mais lorsque nous avons appris, en plus que le meurtrier de Laure bénéficierait de sorties autorisées, nous avons quitté le quartier. Nous y vivions pourtant depuis la naissance de l'unique enfant que nous avions", a ajouté le père de Laure.

Il n'a pas encore été jugé 22 mois après les faits

Le projet pédagogique de l'IPPJ dans laquelle se trouve le meurtrier de leur fille autorise certaines sorties. Le jeune homme n'a pas encore été jugé 22 mois après les faits et les parents n'ont pas été prévenus de ces sorties autorisées. Le couple ignore quand aura lieu le procès et devant quelle juridiction le jeune homme devra comparaître.

La Fondation Laure Nobels

Les parents de la jeune victime ont créé la Fondation Laure Nobels . Elle a pour but de venir en aide aux jeunes écrivains de 14 à 23 car Laure aimait la lecture et l'écriture.

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