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Un nouveau cas de peste porcine découvert à Arlon

Les producteurs de porcs sont désespérés. Il n'y avait plus eu de nouveau cas de peste porcine depuis le mois d'août en province du Luxembourg, cela représentait l'espoir d'une prochaine reprise dans le secteur. Mais un nouveau sanglier malade a été retrouvé, ce qui prolonge à nouveau de deux ans les mesures de confinement dans la région.

Un nouveau cas positif de peste porcine africaine a été découvert le 21 octobre dernier dans le camp Lagland à Arlon, dans la zone infectée. Ces analyses sur des ossements d'un cadavre de sanglier plus ancien viennent de parvenir au cabinet de la ministre Céline Tellier (Ecolo), en charge de la peste porcine africaine.

Le dernier cas positif remontait au 11 août, près de Saint-Léger. Cette nouvelle découverte va prolonger le délai d'éradication de la peste porcine africaine, alors que le dernier cas positif remontait au 11 août dernier près de Saint-Léger.

"Chaque fois qu'on retrouve un cas de sanglier sauvage atteint de la PPA, il y a un report de deux ans d' interdiction de détention de porcs dans la zone infectée et donc oui nous voudrions quand même que ça s'arrête et qu' on puisse avoir ce délai de deux ans qui reste fixe", a expliqué Marianne Streel, présidente de la Fédération wallonne de l'Agriculture (FWA).

Des analyses complémentaires sur les ossements du cadavre de sanglier ont été effectuées. Dans cette zone, une soixantaine de producteurs ont dû euthanasier plus de 4000 porcs il y a plus d' un an. Des élevages spécifiques soutenus alors que leurs premiers objectifs seront de se relancer sur le marché et de s' assurer une nouvelle crédibilité. 

 

"Dans cette zone, on avait des producteurs et notamment des naisseurs et des engraisseurs. Il est évident qu'il y a un soutien de la Région wallonne économique afin qu'ils puissent continuer à vivre et à rembourser les installations. Ce sont des jeunes aussi, donc il y a des prêts", a ajouté la présidente de la Fédération wallonne de l'Agriculture (FWA).

Sur les 3999 analyses de sangliers décédés, 827 cas se sont avérés positifs. Cette dernière découverte ne change pas les mesures d'interdiction de circuler dans les 30.000 hectares de forêts gaumaises infectées, une mesure indispensable pour venir à bout de la maladie et éviter tout risque de propagation.

 

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