17 d'entre eux, parmi les 16.000 mineurs déportés illégalement, ont été rapatriés à Kiev. Ils sont les premiers à rentrer chez eux, depuis que la Cour pénale Internationale, a émis un mandat d'arrêt à Vladimir Poutine pour déportation illégale.
Leurs parents pensaient les avoir envoyé en "camps de vacances" pour les protéger de la guerre "pour une semaine ou deux" mais c'est seulement six mois plus tard qu'un groupe de 17 enfants est accueilli par parents et journalistes, grâce à l'ONG Save Ukraine, de "déportation" en Russie ou en territoires ukrainiens occupés.
Myroslava Khartchenko, juriste pour cette même ONG, a organisé le rapatriement des enfants, et affirme que les autorités russes ont utilisé "l'intimidation, la manipulation et le chantage" pour s'emparer des bambins.
Pour l'Ukraine, ces enfants, comme quelque 16.000 autres au moins, ont été "enlevés" par les Russes. Moscou dément, s'auréole de les avoir "sauvés" de la guerre et d'avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles.
