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"Un jour, il a eu une réaction qui m'a mis le cul par terre", raconte Vincent Lagaf. Le célèbre animateur du Bigdil est en pleine promotion pour son livre Je m'appelais Franck. À cette occasion, sur les ondes de Sud Radio France, il est revenu sur un malentendu qui lui a coûté son amitié avec Jean-Marie Bigard. Les deux humoristes étaient pourtant très proches après leurs débuts, ensemble, dans l'émission La Classe. Il se souvient: "On allait au restaurant ensemble, je l'emmenais bosser sur le porte-bagages de ma Peugeot 103. On a ramé, on a galéré, on a fait les 400 coups."
Leur fraternité qui a perduré: "Quand ça a bien marché, on est parti en galas ensemble. On a partagé du pain noir." Et puis, "un jour, il pète les plombs". Jena-Marie Bigard aurait refusé de participer à une émission télévisée si Vincent Lagaf y était. "Alors je l'ai appelé et je lui ai demandé ce qu'il y avait", explique le principal intéressé. La réponse du mari de Lola Marois: "Tu comprends, dans ton bouquin, tu as été dire que tu m'avais appris le métier, Je ne peux pas accepter ça." Seulement voilà, à l'époque, l'auteur n'en était pas encore un: "J'ai dit: 'Mais Jean-Marie, je n'ai jamais écrit de bouquin.'" Vincent Rouïl, de son vrai nom, continue: "Il y a eu un blanc et puis, c'est vrai qu'on se parle moins maintenant."
Les anciens compères parviennent tout de même à rester cordiaux, mais la relation est rompue. "Sur le coup, je lui en ai vraiment voulu. Je pensais que j’avais un pote, je pensais que j’avais un ami, et non, c’est juste une relation. Après, quand on se croise, quand on se voit, on ne se met pas sur la gueule. On a bossé ensemble, on fait des trucs, on se croise, mais ce n’est pas mon pote comme Lellouche est mon pote. Philippe Lellouche, c’est mon pote, c’est mon ami, j’ai confiance en lui", confie Vincent Lagaf.
