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Johnny aurait eu 80 ans ce jeudi: connaissiez-vous ses secrets bruxellois?

Johnny aurait eu 80 ans aujourd’hui. Le chanteur né le 15 juin à Paris d’un père belge. Il a toujours conservé un attachement particulier à la Belgique tout au long de sa carrière. Sébastien Rosenfeld et Nicolas Foulon nous emmènent au cœur de Bruxelles sur les traces de Johnny dans des lieux parfois méconnus.

Peu de personnes le savent. Mais au passage du Nord à Bruxelles existe une boutique que Johnny Hallyday aimait particulièrement. La coutellerie du Roi crée en 1750. Cela faisait 3 générations que la même famille offrait son expertise au chanteur.

Gabriel est fier d’avoir eu comme client l’artiste. Entre deux concerts, il profitait de cette enseigne discrète pour compléter sa collection avec des modèles créés à partir de matériaux uniques.

"On a eu la chance d'avoir Johnny à plusieurs reprises. Il adorait passer ses petits moments dans la boutique. Il venait voir les nouveautés du moment", confie Gabriel Granit, propriétaire de la "Coutellerie du Roi".

Johnny Hallyday est fier de ces racines belges et il sent bien lorsqu’il arpente les rues pavées en direction de la rue des Bouchers où se trouve le restaurant "Aux armes de Bruxelles". Aujourd’hui, son souvenir continue de hanter le lieu.

"Johnny avait le droit d'arriver en voiture avec ses gardes du corps. C'était un des seuls qui pouvaient entrer dans la rue des Bouchers pour s'arrêter juste devant le restaurant et rentrer", explique Olivier Dal, directeur du restaurant "Aux Armes de Bruxelles".

Au cœur de la nuit, la cuisine reste ouverte lorsque la star annonce sa venue. Il débarque avec ses musiciens dans une ambiance festive.

L’artiste aime déguster les aiguilles au vert ou le waterzoï de poisson, mais pas seulement. "Il avait son plat qui n'était pas à la carte. Ce sont les boulettes à la Gueuze qu'on préparait spécialement pour lui", ajoute Olivier Dal.

Lorsqu’il débarque avec sa Ferrari, Johnny Hallyday aime se rendre à la friterie Antoine, place Jourdan. Une habitude que détaille Amélie Schildt auteure du livre 'Johnny la Belgique dans le sang'.

"Quand Johnny était en tournée, il était au régime sec. Il surveillait sa ligne. Mais le seul plaisir qu'il s'octroyait à Bruxelles, c'était son cornet de frites avec de la mayonnaise. Mais le plus important pour lui, c'était de repartir à Paris, à Marnes-la-Coquette avec sa cargaison de graisse de bœuf", précise Amélie Schildt.

Ensuite il y a ce jour triste où Johnny enterre au cimetière de Schaerbeek son père Léon Smet. 
Personne n’est là, car l’entourage du chanteur a éloigné les rares amis du défunt.

"Jusqu'à la fin de sa vie, Johnny va être hanté par cette scène, par son père enterré seul et lui-même va avoir peur de mourir de la même façon. Et quand Johnny se retrouve dans le coma à Los Angeles en 2009, il appelle son père et il est encore hanté par ce moment de cet enterrement d'un homme profondément seul", détaille Amélie Schildt.

L’artiste ne ratait jamais une occasion d’admirer la Grand-Place. 
 

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