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Gérard Depardieu est mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur la jeune comédienne Charlotte Arnould. Ce qu'il dément. Treize autres femmes l'ont récemment accusé, dans Mediapart, de violences sexistes et sexuelles entre 2004 et 2022. Sophie Marceau a parlé des "comportements inadmissibles" de l'acteur lors d'un tournage lors d'une interview accordée au journal Le Monde.
L'actrice a raconté sa rencontre avec le comédien en 1985. Sophie Marceau, âgée de 18 ans, jouait dans le film "Police" de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu. Selon ses dires, juste avant de tourner une scène dans laquelle ils étaient très proches physiquement, Gérard Depardieu aurait mangé des escargots juste pour qu'elle soit incommodée par son haleine.
Elle raconte aussi que le réalisateur Maurice Pialat aurait demandé à l'acteur de la gifler pour les besoins du film. Gérard Depardieu l'aurait alors frappé de plus en plus fort à chaque prise. Sophie Marceau aurait fini en larmes. Elle ajoute que lors d'une autre scène qui se déroulait dans un lit, elle a senti l’omniprésence des mains du comédien, un geste qu'elle estime inutile, car ses mains n'apparaissaient pas à l'écran.
Elle affirme que les comportements de la star étaient déplacés dans les coulisses. "Quand il dit bonjour à une femme de l’équipe, il fait "pouet-pouet" sur son sein. Ou sur ses fesses. Il ne se cache pas. S’il ne rencontre pas de franche opposition, il continue."
Il avait, selon ses dires, des comportements considérés "ailleurs comme inadmissibles". Elle raconte que le réalisateur autorisait ce comportement et que les deux hommes formaient un duo "très macho". Ils pouvaient "se le permettre, sans que personne ne dise rien". Elle considère Gérard Depardieu comme un "prédateur". "Il faut qu’il bouffe tout et tout le monde", disait-elle en 2015 lors d'une interview accordée au magazine Society.
Selon 7 sur 7, suite à une interview dans Gala, l'acteur avait répondu dans les colonnes du magazine, expliquant que Sophie Marceau "était très jeune quand on a tourné ce film avec Pialat, et c’est vrai qu’à l’époque, j’étais un peu prédateur. Et un peu con aussi". Il avait ensuite attaqué l'actrice en disant: "Pourquoi il n’y a que chez elle que l’on voit tantôt un sein, tantôt une culotte."
