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Après avoir insulté des policiers, Mathieu Kassovitz appelle au "respect" pour les forces de l’ordre

Sur Twitter, Mathieu Kassovitz se laisse aller à ses humeurs, loin de la retenue de son personnage du Bureau des légendes. Le 24 décembre dernier, l’acteur a traité de "bande de bâtards" des policiers de Nantes, raillant leur opération anti-drogue dans un hôpital psychiatrique de la ville. "Au moins sept" policiers ont déposé plainte, "à titre personnel" pour "outrage" contre Mathieu Kassovitz, a indiqué à l'AFP Thierry Spitz, secrétaire régional adjoint du syndicat de police Alliance.

Le 29 décembre, l’acteur a présenté ses excuses sur Twitter tout en soulignant le problème relationnel des Français avec la police. "Je te bise Eric"
Malgré ce mea culpa, le député LR Eric Ciotti a demandé vendredi au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb de porter plainte contre les "propos intolérables" du réalisateur de La Haine. "De telles insultes envers nos forces de l'ordre, qui accomplissent un travail remarquable au service de la sécurité de nos concitoyens, doivent être poursuivies devant la justice. Je vous prie, Monsieur le Ministre, de bien vouloir engager des poursuites pénales envers Mathieu Kassovitz" , a écrit le député dans une lettre qu'il a également publiée sur Twitter. Mathieu Kassovitz a décidé de répondre à Eric Ciotti avec une référence au "Père Noël est une ordure" : "Je te bise Eric. Je te bise et te rebise. Je te prends je te retourne et je te bise" . Subtile. "Frapper un policier est un crime odieux" Le 1er janvier, suite à l’agression de deux policiers à Champigny-sur-Marne, le comédien est cette fois monté au créneau pour condamner les violences contre les forces de l’ordre. Il a exprimé son dégoût devant ces images d’une jeune policière rouée de coups alors qu’elle était à terre : "Ces images de #Champigny sont horrible. Je n'ai pas d'insulte assez forte pour condamner ces fdp. Frapper une femme à terre dépasse toutes les lâchetés. Tout mes souhaits à la policière blessée. Frapper un policier est un crime odieux. Les hommes et femmes derrière l'uniforme méritent le même respect que nous attendons d'eux. #Champigny."

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