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Brigitte Macron se livre sur les ondes de RTL France: "Je déteste le mot cougar"

Son rôle de Première dame, les gilets jaunes, Benalla, les petites phrases de son mari… tous les grands thèmes ont été abordés par Brigitte Macron qui répondait aux questions de Marc-Olivier Fogiel jeudi soir. Y compris sa relation sentimentale avec le président.

"J'ai profondément confiance en lui. On est là, l'un pour l'autre sans arrêt, 24 sur 24. Nous sommes totalement fusionnels. On a des choses à se dire, parfois pas aimables. On est un couple assez musclé. On se dit les choses", a-t-elle raconté, précisant que cela se passe "toujours portes fermées".

La Première dame a évoqué les 25 ans qui le sépare de son mari. "Ce n'est pas évident quand on n'a pas le même âge. Quand on a une grande différence d'âge comme nous nous avons, c'est encore plus compliqué", a-t-elle confié. Quant au qualificatif de "cougar" dont certains l'affuble, elle en est très choquée : "Je déteste ce mot !"

Brigitte Macron a évoqué sa vie quotidienne avec chef de l'État français, soulignant l'importance de garder certaines habitudes. "Le rite du petit-déjeuner, où on parle un peu de la journée à venir, le rite du dîner. On dîne toujours ensemble, vers 23 heures parfois, parce qu'il repart travailler", raconte-t-elle. "Mais hier on a fait un resto et après on a déambulé dans les rues", confie-t-elle.

Sur le terrain de la politique, l'épouse du président a reconnu qu'ils n'avaient "pas vu venir" la crise des gilets jaunes. " "J'ai eu peur pour la France. On n'arrive à rien par la violence, ce n'est pas comme ça qu'on avance", a-t-elle ajouté.

Concernant l'affaire Benalla, elle a estimé que l'entourage du président l'avait sans doute "minimisée". "Peut-être aurait-il fallu dire tout de suite: 'il y a un problème'. Mais ce n'est pas si facile parce que c'est de l'humain. Les gens qui travaillent avec nous, du jour au lendemain vous ne pouvez pas leur dire: 'non, vous travaillez pas avec nous'".

Quant aux petites phrases d'Emmanuel Macron qui étaient jugées parfois méprisantes, Mme Macron a estimé qu'il n'y en avait plus. "Il pensait qu'il fallait être très naturel, donc parfois quand on est très naturel, on peut blesser et il l'a réalisé a posteriori", a-t-elle expliqué.

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