Partager:
Le fils cadet du roi Charles révèle qu'il a tué 25 "combattants ennemis" en Afghanistan, qu'il voyait comme des "pièces d'un jeu d'échec". "Je m'étais fixé comme objectif, dès le premier jour, de ne jamais me coucher avec des doutes sur le fait que j'avais fait ce qu'il fallait, que j'avais tiré sur des talibans et uniquement sur des talibans, sans civils à proximité", raconte-t-il dans le livre, selon le Daily Telegraph.
À l'heure des hélicoptères Apaches et des ordinateurs, il sait "avec exactitude combien de combattants ennemis" il a tués. "Et il me semblait essentiel de ne pas avoir peur de ce nombre", "25", qui ne lui procure ni "satisfaction" ni "embarras".
Enquête sur la mort de Diana
Après la mort de Lady Di dans un accident de voiture à Paris, Harry raconte selon Sky News que son frère William et lui avaient jugé "simplistes et absurdes" les conclusions des investigations selon lesquelles l'état d'ivresse du chauffeur était "la seule cause de l'accident". Si le chauffeur a été "ébloui" par les paparazzis, "pourquoi n'ont-ils pas été en prison ?"
Mais "ceux qui décidaient nous ont dissuadé" de demander la réouverture de l'enquête, écrit Harry. Selon le magazine People, il raconte aussi que lors d'un voyage à Paris en 2007, il a demandé à son chauffeur de passer à plusieurs reprises sous le pont de l'Alma où sa mère était morte, à la même vitesse que la voiture dans laquelle elle se trouvait lors de l'accident. "Je m'étais dit que je voulais tourner la page, mais ça n'a pas vraiment été le cas", écrit-il.
Contact avec sa mère
Selon le Guardian, le prince Harry révèle avoir consulté sur les conseils d'un ami une femme, qu'il s'abstient de qualifier de "medium", qui lui a permis d'entrer en contact avec sa mère Diana. "J'ai senti une énergie autour d'elle", raconte-t-il, expliquant que cette femme lui a dit "votre mère est avec vous". Elle lui a expliqué que Diana lui disait qu'il "vivait la vie qu'elle n'avait pu vivre", qu'il "vivait la vie" qu'elle voulait pour lui.
Cocaïne
Selon Sky News, Harry a reconnu avoir "bien sûr" pris de la cocaïne. "Chez quelqu'un, lors d'un week-end de chasse, on m'a proposé une ligne et ensuite j'en ai encore pris", écrit-il. "Ce n'était pas très amusant, ça ne m'a pas rendu particulièrement heureux", "mais ça m'a fait me sentir différent". "J'étais un jeune de 17 ans qui voulait essayer n'importe quoi qui vienne bousculer l'ordre établi".
Les blagues de Charles sur le "vrai" père d'Harry
Selon la "page six" du New York Post, Harry raconte que l'une des "meilleures blagues" du "répertoire" de son père le roi Charles III consistait à dire : "Qui sait si je suis vraiment le prince de Galles ? Qui sait si je suis même ton père ?". "Il riait et riait, bien que c'était une blague particulièrement pas drôle étant donné la rumeur qui circulait alors, que mon véritable père était l'un des anciens amants de maman : le major James Hewitt", raconte-t-il. Selon lui, l'une des causes de cette rumeur était que ce dernier était roux, une autre était le "sadisme".
La violente altercation avec William
C'est la première indiscrétion du livre à avoir fuité : selon le Guardian, Harry accuse son frère William de l'avoir jeté au sol lors d'une dispute en 2019 concernant Meghan, qu'Harry avait épousé l'année précédente.
William "m'a attrapé par le col, arrachant mon collier, et m'a fait tomber par terre", relaterait Harry. "J'ai atterri sur la gamelle du chien, qui s'est brisée sous mon dos, les morceaux m'entaillant", ajouterait le prince. William lui aurait ensuite présenté des excuses.
La "vilaine belle-mère", le costume de nazi et le dépucelage
Selon le site internet du Daily Mail, Harry explique s'être opposé au remariage de son père avec Camilla, craignant qu'elle ne soit une "vilaine belle-mère". Par ailleurs, selon le tabloïd The Sun, Harry affirme que William et son épouse Kate l'ont encouragé, alors qu'il avait 20 ans, à se déguiser en nazi lors d'une soirée costumée, ce qui avait fait scandale.
Enfin, selon Sky News, il raconte "l'épisode humiliant" de sa perte de virginité avec une "femme plus âgée", qui aimait les chevaux et l'a traité comme un "jeune étalon"... et lui a mis une fessée après qu'il l'a "montée rapidement" dans un champ à l'arrière d'un pub fréquenté.