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Carl Hoefkens a bien digéré son licenciement du Club Bruges survenu fin décembre. "Tout se passe bien pour moi", a-t-il confié lundi, lors de la remise du Trophée Raymond Goethals, où il était candidat au titre de meilleur entraîneur belge de l'année 2022. "J'ai regardé beaucoup de matches ces derniers mois, j'ai passé beaucoup de temps avec ma famille. Je suis resté occupé."
Alors qu'il avait qualifié le Club pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Hoefkens a payé une série de mauvais résultats en championnat et l'élimination précoce en coupe contre Saint-Trond. "Avant Nouvel An, nous avons eu une grosse période. Nous étions à deux points de l'Antwerp, à cinq de l'Union et étions encore course. En plus, il y avait eu cette super campagne européenne. J'étais donc fier de cela, y compris de la manière dont nous avions joué de nombreux matchs."
La direction brugeoise avait nommé Scott Parker comme successeur, mais l'Anglais n'est resté que 12 matchs avant de recevoir à son tour son C4. "Je n'ai à dire sur Scott Parker. Pour moi, peu importe qui est l'entraîneur", a expliqué Hoefkens.
A quatre journées de la fin de la phase classique, Bruges est cinquième et hors des Champions' playoffs, à 2 points de La Gantoise. "Se qualifier pour les playoffs I sera difficile, mais je ne veux pas m'attarder là-dessus. Je suis le Club, je m'arrête là."
Hoefkens était l'un des trois finalistes du Trophée Raymond Goethals, remporté par Karel Geraerts. "C'est déjà beau d'être nommé par des anciens entraineurs et joueurs. Je trouve cela super. Cela montre aussi qu'un bon travail a été effectué au Club Bruges avant Nouvel An. Nous avons construit quelque chose. Mon licenciement est peut-être une petite cicatrice, mais les petites cicatrices peuvent aussi être belles", a-t-il conclu.