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Grand pays de football, vainqueur du Mondial en 1930 et 1950, 4e en 2010, l'Uruguay est le favori logique du groupe A considéré comme le plus faible de la compétition. Face à elle pour ses débuts en Russie, l'Egypte, vendredi en début d'après-midi (14h00) à Ekaterinbourg. Le public aura l'occasion de voir deux ou trois (si Salah est aligné) des meilleurs attaquants de la planète. Il serait toutefois étonnant d'assister pour autant à un match offensif.
Classée 14e au classement FIFA, deuxième des qualifications en Amérique du Sud derrière le Brésil, la "Céleste" est solide à tout niveau et capable de battre n'importe qui. Dirigée par le vétéran Oscar Tabarez (71 ans), en poste depuis février 2006 - c'est son 3e Mondial de suite - elle dispose d'un duo redoutable: les 'goleadors' du PSG Edinson Cavani (40 buts en 48 matchs cette saison) et du FC Barcelone Luis Suarez (31 buts en 51 rencontres). La force des Uruguayens repose avant tout dans sa solidité défensive basée sur un pilier de référence, Diego Godin, et une capacité de reconversion offensive très efficace.
Face à eux, l'Egypte, confiée depuis 2015 à un autre coach de renom (l'Argentin Hector Cuper), n'a jamais gagné de match en Mondial. Cette 3e participation peut lui permettre d'y prétendre d'autant que Mohamed Salah a éclaté cette saison à Liverpool (44 buts en 52 matchs). Sa blessure à l'épaule en finale de la Ligue des champions pourrait l'empêcher d'être à son meilleur niveau et même d'être aligné dans ce premier match a priori le plus difficile pour l'Egypte.
Autre souci du côté des Pharaons, qui aiment laisser venir leurs adversaires, le poste de gardien. Le vétéran de 45 ans Essam El-Hadary n'a pas convaincu en préparation. S'il devait jouer, il deviendrait le vétéran de l'histoire du Mondial. Un titre que détient le gardien colombien Faryd Mondragon qui a joué à 43 ans en 2014.
Les deux équipes auront l'avantage de connaître le résultat de l'autre match du groupe, Russie-Arabie Saoudite, disputé la veille en ouverture de la Coupe du monde.
