Accueil

Accusé de payer des arbitres, Samuel Eto'o pète un câble et tabasse un Youtubeur (vidéo)

Une vidéo montrant l'ancienne gloire du football camerounais Samuel Eto'o assénant un coup de genou au visage d'un youtubeur algérien est devenue virale sur les réseaux sociaux, mardi.

Les images montrent l'actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) frapper sèchement au visage un caméraman, tombé à la renverse, identifié comme Sadouni SM, 66.000 abonnés sur YouTube.

Eto'o était entouré de plusieurs personnes qui n'ont pu le retenir malgré leurs efforts.

La scène se passe au stade 974, celui avec les containers, reconnaissable sur les images, à la sortie du 1/8 de finale Brésil-Corée du Sud (4-1), lundi soir. On aperçoit également des supporters brésiliens en maillots jaunes.

Au début de la vidéo d'une durée de 57 secondes, Eto'o, casquette bleue, accorde des selfies à des fans avant d'être interpellé par le youtubeur, dont on ne distingue pas la question, et de devenir fou de rage.

Selon DMZ Foot aurait posé des questions à Eto’o en lui demandant combien cela lui coûtait d’acheter des arbitres. Il aurait ainsi fait référence à l’arbitre Bakary Gassama, qui officiait lors du barrage retour entre le Cameroun et l’Algérie qualificatif pour la Coupe du monde (2-1, a.p.) le 29 mars dernier. Victorieuse à l’aller (0-1), l’Algérie s’est retrouvée éliminée du Mondial 2022 et avait crié au scandale pour plusieurs décisions (deux buts algériens annulés par le VAR, deux situations litigieuses dans la surface non sifflées).

sadouni SM a publié une vidéo (en arabe) peu après son agression pour montrer les bleus qu'il a sur le corps ainsi que les dégâts qu'a subi son matériel pour filmer.

"Je suis au poste de police pour l'enquête. Il faut partager cette vidéo, comme Eto'o est une personnalité j'ai peur qu'ils camouflent le dossier, mais j'ai confiance en la police qatari", a poursuivi le youtubeur dans cette vidéo.

Un responsable de la Fécafoot a indiqué à l'AFP mardi matin que cette dernière ne souhaitait pas réagir.

À lire aussi

Sélectionné pour vous