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Le beau geste de la semaine.
Auteurs d'une jolie Coupe du monde malgré une élimination dès les phases de poules, les Iraniens peuvent être fiers. De leur parcours, mais aussi de ce pourquoi ils se battent. L'équipe d'Iran s'est, en effet, remarqué pour les actions prises pour soutenir la révolte des femmes au pays. Ils ont cependant été forcés de chanter l'hymne national durant le troisième match, chose qu'ils n'avaient pas faite lors des deux premiers, sous peine de voir leurs familles être torturées.
Après la compétition, les joueurs ont pris une décision forte : comme le révèle le média 90TV, la totalité de l'équipe présente au Mondial ont décidé d'utiliser leurs primes de match pour permettre la libération de prisonniers. Ce dimanche, par exemple, une vingtaine de prisonniers ont pu payer leurs cautions afin de retrouver leurs libertés.
En Iran, la situation est toujours aussi délicate en ce qui concerne les opposants au régime. Même Ali Daei, légende du football iranien n'y échappe pas : sa femme et sa fille ont été interdites de sortir du territoire alors qu'elles souhaitaient rejoindre Daei. La raison pourrait être que le footballeur s'est engagé en faveur des opposants.
