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Une phrase bien sentie, une réflexion bien argumentée, parfois même à contre-courant de ce qui se dit dans le milieu du foot… Thomas Meunier est souvent qualifié de bon client pour les médias. Et force est de reconnaître que c’est plutôt vrai. Depuis deux jours, Thomas Meunier est aussi un très bon client pour les photographes présents à Tubize : le large sourire qu’il affiche sur son visage promet en effet de beaux clichés. L’Ardennais est visiblement très heureux d’être de retour au sein de l’équipe nationale. L’attente fut longue…
Son dernier match avec les Diables ? Face à la Croatie, en phase de groupe, à la Coupe du Monde au Qatar. Sa dernière sélection ? Lors l’arrivée de Domenico Tedesco pour les deux premiers matchs du sélectionneur, en Suède et en Allemagne. Depuis, plus rien… La faute aux blessures et à un temps de jeu réduit à sa plus simple expression. Mais pendant cette traversée du désert, Meunier n’a jamais abandonné l’idée d’un retour chez les Diables. Sa persévérance a donc été récompensée jeudi dernier lorsque Tedesco l’a sélectionné pour les matchs en Irlande et en Angleterre.
Au point physiquement
On peut imaginer que le contact entre le sélectionneur et le Diable n’a jamais été rompu ces derniers mois. Dans ses déclarations, Tedesco a toujours été clair : si Meunier joue, et à un bon niveau, il entrera à nouveau en ligne de compte. Le Diable, lui, a voulu se donner les moyens de ses ambitions, à commencer par revenir au plus haut niveau. En décembre et janvier, il est redevenu titulaire au Borussia Dortmund.
Puis, il a décidé de quitter la Bundesliga pour Trabzon et le championnat turc. A l’époque, ce choix semblait très risqué : la Super Ligue turque n’a pas le prestige du championnat allemand, surtout, on imagine, aux yeux d’un sélectionneur italo-allemand… Et pourtant ! Meunier vient d’aligner 8 belles prestations en Turquie. En comptabilisant également 3 passes décisives au total, il montre qu’il n’a rien perdu de ses qualités. Partir en Turquie était un choix risqué, audacieux, mais finalement bien calculé. Fallait oser.
Comme quoi, tôt ou tard, comme dirait un certain Diable, la chance tourne et le travail paie.
