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Marc Wilmots est remonté. L'ancien joueur et entraîneur des Diables Rouges s'est confié au Nieuwsblad après l'élimination des Diables Rouges, qui ont quitté la Coupe du Monde au Qatar dès la phase de poules. Une immense déception immédiatement suivie par le départ de Roberto Martinez, qui n'est plus l'entraîneur de l'équipe nationale. Ce qui est visiblement logique pour celui qui a emmené la Belgique à la Coupe du Monde en 2014 puis à l'Euro en 2016.
Selon lui, Roberto Martinez n'était pas l'homme qu'il fallait. "En 2016, Martinez a pris la relève et quel est le résultat ? Rien, en 6 tournois", a même lancé Wilmots dans les colonnes du journal flamand. "En Ligue des Nations, nous avons atteint une fois le Final Four en trois participations, où nous avons terminé quatrièmes. Lors des deux Coupes du monde et de l’Euro, nous sommes passés d’une demi-finale à un quart de finale et puis à une élimination en phase de poules. Avec des joueurs qui avaient gagné en expérience et même concouru pour le Ballon d’or, tout le monde s’attendait à plus", a-t-il détaillé.
Il a ensuite révélé que des joueurs avaient obtenu certains privilèges pendant le tournoi. Ce qu'il n'accepte pas. "Ils ont donné plus de pouvoir aux joueurs - l’un a emmené son physiothérapeute privé au Qatar, l’autre son agent de relations publiques personnel. C’est un choix, mais c’est plus difficile de faire regarder tout le monde dans la même direction. Par rapport aux mérites de Roberto Martinez en tant que directeur technique, j’ai une vue moins claire. Mais si vous me dites qu’aujourd’hui, tous les matchs amateurs en Belgique sont filmés, je m’interroge: qu’est-ce que ça apporte ?", a précisé l'ancien sélectionneur, visiblement fâché.
Il réfute aussi les propos de l'avocat de Roberto Martinez, qui a affirmé que l'Espagnol avait été le maître d'œuvre de la professionnalisation du football belge. "Il faut arrêter ces bêtises. Comment peut-on prétendre cela ? La professionnalisation a commencé en 2011 quand Steven Martens est devenu CEO. En tant qu’entraîneur fédéral, j’ai ensuite contribué à hisser l’organisation autour de l’équipe nationale au niveau de clubs comme Manchester City et United. Nous avons tout amélioré", a contredit Wilmots, qui trouve aussi normal que le contrat de l'entraîneur n'ait pas été prolongé avant le tournoi. "Même un grand entraîneur comme Didier Deschamps en France l’accepte", a-t-il asséné.
Balle au centre.
Et son palmarès à Wilmots? Il a encore fait moins bien, il devrait pas l'ouvrir