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Standard-Anderlecht: ce supporter explique sa méthode pour faire rentrer des fumigènes

Le match arrêté ce weekend entre le Standard et Anderlecht est toujours à la Une de l'actualité. Un supporter du Standard explique pour RTLinfo la facilité avec laquelle il introduit des fumigènes à l'intérieur du stade. Il met en cause les stewards chargés de la fouille.

Ce supporter fait partie des 'Ultras Inferno', l'un des groupes de supporters les plus actifs au Standard. Lors des matchs à domicile, il fait toujours rentrer des fumigènes de la même manière. "On fait passer les fumigènes avant le match, dans des banderoles. Pour les gros matchs comme contre Bruges ou Anderlecht, on met les banderoles avant. Les fumigènes on les cache en dessous des sièges. On les accroche avec du scotch", explique-t-il. Vendredi, avant le match contre Anderlecht, nos caméras ont filmé les stewards en train de vérifier en-dessous des sièges. Pourquoi n'ont-ils rien trouvé?   "Les stewards savent où les anciens membres sont actifs sont mis. Du coup, ils ne vont pas fouiller là où sont les fumigènes. Ca fait 20 ans que c'est comme ça et c'est une machine qui bien rodée. "

"Il faudrait prendre une société de gardiennage extérieure"

Et les Anderlechtois, les visiteurs, comment ont-ils fait vendredi pour entrer dans le stade avec des feux à main d'une vingtaine de centimètres et avec des boites à fumée ? "On les met dans le caleçon devant et dans le caleçon derrière. Les stewards qu'on connait fouillent les bras et le long du corps. Mais jamais devant ni derrière.  Dans tous les clubs, c'est la même mécanique. Ca marche comme ça et ça marchera toujours comme ça. Anderlecht, Bruges, Gand, le Standard, on fonctionne tous comme cela." A Sclessin, vendredi, il y avait environ 120 Stewards  pour gérer les supporters du Standard et une trentaine venue d'Anderlecht pour gérer ceux d'Anderlecht. Beaucoup de monde pour une efficacité discutable.

"Il faudrait prendre une société de gardiennage extérieure. Des gens neutres qui ne connaissent pas les supporters", ajoute le supporter interrogéSi ce supporter prend la parole aujourd'hui, c'est parce qu'il est père de famille et qu'il craint de voir un jour dans les tribunes, un enfant brûlé par un fumigène.  

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