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Le Standard présente son nouvel entraîneur Philippe Montanier: "Quand on parle du Standard en France, tout le monde connaît"

Quelques jours après le retrait de Michel Preud'homme du poste de T1, le Standard de Liège avait annoncé l'arrivée du Français Philippe Montanier.  Le nouvel entraîneur des Rouches a été présenté cet après-midi à Sclessin. 

Ancien gardien de but à Caen, Nantes, Toulouse, Gueugnon ou encore Saint-Etienne, Philippe Montanier a également dirigé plusieurs équipes en tant qu'entraîneur. D'abord sur le banc de Boulogne qu'il a pris en main en championnat de France amateur puis emmené jusqu'en Ligue 1 en cinq saisons. Il a également été élu meilleur entraîneur d'Espagne en 2013 à la direction de la Real Sociedad.

"Améliorer l'équipe en partant de ce qui existe"

Pour le coach normand, son rôle est d'apporter sa "personnalité et essayer d'améliorer l'équipe en partant de ce qui existe". Ainsi, le noyau de joueurs pourrait ne pas beaucoup bouger lors du mercato cet été annonce-t-il : "J'espère qu'on ne va pas vendre mais on ne peut rien prédire". Il évoque son passé au RC Lens d'où il a été limogé en février dernier : "L'an passé j'ai perdu mes deux meilleurs joueurs lors de la dernière journée du mercato".

Interrogé sur le départ de Mbaye Leye, adjoint de Michel Preud'homme la saison dernière, Philippe Montanier a assuré qu'il n'avait pas l'intention de "tout casser". Le nouvel entraîneur avait été autorisé par la direction du club à venir avec un adjoint, en la personne de Mickaël Debève. "Je ne voulais pas trop d'adjoints car alors ils sont sous-employés, ils s'ennuient et ça entraîne beaucoup de frustration", a expliqué le Français. "J'ai l'habitude d'avoir un adjoint pour l'offensif et un pour le défensif, et le choix s'est naturellement porté sur Eric Deflandre pour le côté défensif", a-t-il détaillé.

Le nouveau coach a souligné avoir eu un "bon contact" avec tous les membres de l'ancien staff et qu'il aurait "voulu que Mbaye reste au club car il m'a fait une bonne impression". L'ancien gardien a expliqué qu'il souhaitait avant tout "tenir compte de l'ADN du club" et a exposé son objectif: que l'équipe sache "un peu tout faire car on sera confronté à des équipes qui vont nous poser problème et il faudra trouver des solutions" à chaque fois.

On vient ici pour avoir un stade plein

Souhaitant relancer sa carrière d'entraîneur à 55 ans, "le challenge du Standard arrive à point nommé" pour lui. L'ancien coach qui a mené le Stade Rennais à une finale de Coupe de France ne manque pas d'ambition : "L'objectif personnel est toujours d'amener l'équipe le plus haut possible". Mais il sait qu'il devra composer face à une rude concurrence dans le championnat belge. Il cite parmi les grands de Pro League le FC Bruges, le Racing Genk ou encore La Gantoise en prenant soin d'éluder le rival anderlechtois, volontairement ?

Avec 10 titres de champions, 8 coupes de Belgique mais aussi une finale de Coupe des Coupes en 1982, le Standard est l'un des clubs historiques du pays. Le Normand sait où il met les pieds, il l'assure : "Quand on parle du Standard en France, tout le monde connaît. On vient ici pour avoir un stade plein et pour d'autres paramètres".

Alexandre Grosjean a également précisé que le contrat signé avec le technicien français était avec "une option levée automatiquement dès l'atteinte des objectifs, c'est-à-dire soit une qualification pour les playoffs 1, soit une qualification européenne", en espérant que le Normand resterait "le plus longtemps possible". S'annonce désormais une longue préparation de huit semaines pour les Rouches, qui devront continuer à composer avec l'incertitude liée au coronavirus. "C'est inconnu mais motivant", a conclu M. Montanier. 

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