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Roger Lambrecht, le président de Lokeren, espère que Glen De Boeck, le troisième entraîneur à s'asseoir sur le banc du Daknam cette saison, parviendra à assurer le maintien de son club, lanterne rouge de la Jupiler Pro League avec 6 points de retard sur l'avant-dernier. "Glen a l'expérience de clubs en difficultés et il est à chaque fois parvenu à les sauver. C'est aussi ce qu'il doit faire ici", a déclaré le président waeslandien lundi lors de la présentation de son nouveau T1.
Lokeren avait entamé la saison avec Peter Maes, limogé en octobre et remplacé par Trond Sollied. Le Norvégien aura tenu 83 jours avant d'être limogé samedi après la défaite à Eupen (4-1) et remplacé par De Boeck. "Je ne veux pas jeter la pierre à Trond Sollied", a indiqué Lambrecht. "Cependant, il ne nous a pas apporté le nombre de points voulu. Il fallait prendre une décision, et vite. Lokeren ne peut pas descendre. Nous jouons notre dernière carte avec Glen De Boeck. Je ne nous vois pas changer d'entraîneur une quatrième fois cette saison. Glen a pour mission de sauver Lokeren. D'éventuels renforts doivent rester abordables. Mais je sais aussi qu'une relégation en D1B peut coûter plus cher qu'un nouveau joueur".
Un autre entraîneur belge que De Boeck était libre: Hein Vanhaezebrouck, récemment limogé d'Anderlecht. "Pourquoi De Boeck? Citez moi le nom d'un autre entraîneur libre... Vanhaezerouck? Il gagne 1,5 million d'euros par an. Je ne peux pas me permettre cela", a confié Lambrecht au quotidien néerlandophone Het Laatste Nieuws en marge de cette conférence de presse.
