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Respect des arbitres, délai réduit: la CBAS tape du poing sur la table après le scandale du "penaltygate"

L'Union belge de football (URBSFA) a réagi avec satisfaction à la décision, diffusée mardi, de la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS) de ne pas faire rejouer la rencontre entre Anderlecht et Genk. "Nous espérons que le calme pourra maintenant revenir, et nous comptons sur un déroulement serein et intègre du reste de la compétition", a indiqué l'URBSFA.

Anderlecht s'était imposé 2-1 face à Genk le 23 décembre dernier, mais les Limbourgeois voulaient faire rejouer le match en raison d'un penalty controversé que l'arbitre Nathan Verboomen ne leur avait pas fait retirer. Après une série d'actions en justice, la CBAS a décidé mardi que le match ne devrait pas être rejoué. Pour justifier sa décision, la Cour d'arbitrage s'est montrée sévère à l'égard des clubs.

"Les clubs de football doivent se rendre compte que les arbitres ne sont pas des robots et que, tout comme les footballeurs (buts manqués, penaltys manqués), ils commettent des erreurs qui peuvent avoir un impact sur le déroulement d'un match. Mais ces erreurs ne peuvent tout simplement pas être exclues de la dynamique d'un match de football."  "Il est trop facile de commenter et de critiquer après coup, après avoir revu les images pour la énième fois, de préférence au ralenti, depuis son fauteuil", a ajouté la CBAS.

"La dynamique du jeu de football fait que les choses se passent en quelques instants, voire en quelques secondes, et qu'on ne peut pas et ne doit pas attendre d'une arbitre, surtout dans les circonstances mouvementées dans lesquelles il doit prendre une décision, qu'il soit une sorte de surhomme qui doit et peut tout voir."   L'Union belge a abondé dans ce sens. "Nous appelons tout le monde à montrer du respect à nos arbitres, et nous sommes heureux d'être soutenus dans cet appel par la CBAS."

Un changement radical

La Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS) a estimé, dans sa décision de ne pas faire rejouer Anderlecht/Genk, que le Conseil disciplinaire pour le football professionnel

Le CBAS a décidé que la série de décisions juridiques sur les matchs contestés serait beaucoup plus courte à l'avenir. La décision du Département de l'arbitrage de faire rejouer ou non un match ne pourra être revue que par la CBAS. Il n'y aura plus d'intervention du Conseil disciplinaire et de la Commission d'évocation.  

Le Conseil disciplinaire a, en effet, commis une erreur en pensant que le 'Bureau arbitrage' et le Département de l'arbitrage professionnel étaient le même organe. Le Bureau arbitrage est un ancien département de la fédération qui, à l'exception des formulations des décisions du PRD, a complètement disparu du règlement fédéral.

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