Accueil Sport Football Football Etranger

C'est déjà Noël au PSG: Donnarumma fait n'importe quoi et offre un but à Monaco

Le choc entre les deux meilleures attaques du championnat n'est resté indécis que durant la première période, animée par deux équipes joueuses, vives et techniques qui ont baladé le ballon rapidement d'un bout à l'autre du terrain.

Le Paris SG a dominé la majorité des séquences mais a aussi régulièrement été pris en défaut dans la profondeur, donnant lieu à des contre-attaques éclairs des Monégasques, emmenés par Alexander Golovin, étincelant depuis le début de la saison. Après que Kylian Mbappé venait de convertir un pénalty obtenu par Ousmane Dembélé (2-1, 38e), son 14e but en championnat, le Russe du Rocher a bien failli ramener les deux équipes à égalité en fin de mi-temps en opérant un décalage délicieux, dans le petit espace, pour Takumi Minamino qui butait sur le gardien parisien (44).

Aile de pigeon

Gianluigi Donnarumma réalisa là une de ses multiples parades de la soirée. Problème, il avait commis vingt minutes plus tôt une bourde qui a amené le but égalisateur monégasque, quand, pressé par Folarin Balogun, il a offert une offrande à Minamino qui n'en demandait pas tant (21e). Une mauvaise relance de plus qui ne manquera pas de... relancer le débat sur son jeu au pied.

Cette grosse erreur survenait juste après celle, quatre minutes plus tôt, de son homologue monégasque Philipp Köhn: sur une frappe anodine d'Ousmane Dembélé, le gardien a relâché le ballon devant Gonçalo Ramos, qui en a profité pour fêter d'un but l'activation par le PSG de sa clause d'achat, annoncée mercredi. Mais l'histoire de ce match n'est pas que celle de gaffes, bien davantage celle de talents à l'oeuvre. 

Dembélé a enfin marqué son premier but sous les couleurs parisiennes, et quel but ! Il a éclaboussé de sa vista le Parc des Princes en s'emmenant le ballon par une aile de pigeon avant de déborder Magassa et de crucifier Köhn, en force, dans un angle fermé (3-1, 69e). Les Monégasques ont alors semblé sonnés et ont payé leur manque d'agressivité soudain en encaissant un nouveau but, sur une superbe frappe enroulée dans la lucarne de Vitinha, deux minutes plus tard. Et l'entraîneur parisien Luis Enrique de laisser exploser sa joie en allant enlacer son staff.

Le silence indifférent du Parc des Princes sur la réduction du score de Balogun qui suivit (74e) a rappelé aux Rouge et blancs qu'ils avaient manqué leur chance dans ce match. Et aux Parisiens qu'ils concèdent beaucoup trop d'occasions, sans conséquences en L1, mais ce qui ne pardonne pas en Ligue des champions. Néanmoins cette victoire probante, renforcée par le but en toute fin de match de Randal Kolo Muani, efface les quatre défaites du Paris SG sur les trois saisons précédentes face à l'AS Monaco.


 

À lire aussi

Sélectionné pour vous