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Des tags injurieux au centre d'entraînement de l'OM: l'entraîneur Rudi Garcia s'exprime sans tabou

"Je pense être l'homme de la situation", a martelé vendredi Rudi Garcia, entraîneur de l'Olympique de Marseille, qui fait face à la défiance des supporters avant un match volcanique contre Monaco, dimanche.

"Je crois en ce groupe-là et je pense être l'homme de la situation pour gagner dimanche et amener l'OM en fin de saison là où on veut être", a assuré Garcia en conférence de presse, faisant allusion à la qualification en Ligue des champions. Son équipe est 6e avec deux matches en retard.

"Vous me voyez, pas abattu et plutôt combatif, mais on m'a injecté ça dans les veines depuis tout petit", a-t-il dit aux journalistes, tranquille et souriant dans son survêtement blanc de l'OM.

Deux jours plus tôt, les murs du centre d'entraînement de la Commanderie ont été tagués d'inscriptions comme: "Garcia dégage!"


"Je n'ai pas trop de temps à perdre avec ça"

Le technicien ne veut "pas être pollué par cet environnement négatif", assurant que ce n'était "pas une posture médiatique".

"Le problème, c'est l'interprétation, a-t-il développé. Si je vous dis: +Je vais très bien+, vous allez dire: +Il s'en fout+. Si je vous dis: +Je vais mal+, vous direz que je n'ai pas les épaules pour..."

"Quelque part, je n'ai pas trop de temps à perdre avec ça", a-t-il ajouté, expliquant que sa réponse devait être "que dimanche vous soyez obligé d'écrire qu'on vient de battre l'AS Monaco".


"Compter ses vrais amis"

Il préfère "effectivement les après qualification face à Leipzig et Salzbourg (l'an dernier en Ligue Europa, ndlr), par exemple, parce qu'à ce moment ils (les commentaires, ndlr) sont très positifs envers l'équipe et envers moi, mais il faut accepter".

Enfin cette période houleuse permet "de compter ses vrais amis", a dit Garcia, remerciant "les nombreux soutiens" qui se sont manifestés auprès de lui.

"Mon cas n'est pas important", a-t-il conclu, c'est "le cas de l'équipe, de mes joueurs, qui est important".

Le coach s'est dit "persuadé que les joueurs sont là, qu'il y a une cohérence et une cohésion. Je teste, je sonde et je vois mon groupe. Mais, encore une fois, il faut que ça se traduise sur le terrain".

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