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L'AS Rome a été surprise par la Cremonese (2-1) et quitte le carré de tête de la Serie A, qualificatif pour la Ligue des champions, mardi en match décalé de la 24e journée du championnat d'Italie. Il s'agit de la sixième défaite de la saison des Giallorossi, qui réalisent une bien mauvaise opération puisqu'ils sont doublés au classement (44 points contre 45) par leur rivaux de la Lazio, vainqueurs la veille à domicile de la Sampdoria 1-0 et désormais installés à la quatrième place.
Prise à froid par un missile de Frank Tsadjout (17e), la Roma a couru après le score, monopolisant le ballon sans toutefois trouver la faille dans une défense compacte.
Mécontent de la prestation de ses joueurs, José Mourinho a effectué quatre changements d'un seul coup à l'heure de jeu pour apporter plus de percussion avec les entrées de Tammy Abraham, El Shaarawy, Ola Solbakken et Nemanja Matic.
Avec autant de talents offensifs sur la pelouse, l'équipe de la capitale a logiquement égalisé par Leonardo Spinazzola. Le latéral, trouvé dans le dos de la défense, a égalisé d'une frappe bien travaillée au ras du sol (71e). Mais alors que les visiteurs semblaient avoir pris le contrôle du match, une sortie non-maîtrisée du gardien Rui Patricio a été sanctionnée par un pénalty, transformé par Daniel Ciofani (83e).
On notera aussi que José Mourinho a été exclu pour la troisième fois cette saison en championnat. Le Portugais a visé deux arbitres, l'assistant et l'arbitre central, réglant ses comptes avec eux sur la pelouse. Résultat: un carton rouge et une suspension en vue. Les images ne montrent pas les raisons de cette altercation, mais en conférence de presse, le coach portugais s'est exprimé plus longuement.
Selon lui, il a été victime de propos scandaleux, ce qui l'a mis en colère. "Ceux qui me connaissent depuis de nombreuses années savent que je suis émotif, mais pas fou", a d'abord lancé le Special One. Sa cible, c'était l'arbitre assistant, Marco Serra. "Avoir une telle réaction signifie qu'il s'est passé quelque chose de grave. Maintenant, je veux comprendre si je peux faire quelque chose d'un point de vue juridique", a-t-il poursuivi.
La faute, visiblement, à des insultes violentes. "Il m'a parlé d'une manière injustifiable. A la fin du match, Piccinini m'a vu entrer dans le vestiaire de Serra et m'a dit: 'Je veux que tu sois honnête et que tu me dises ce qui s'est passé', mais il a des problèmes de mémoire et ne se souvient pas. Ses paroles? Je préfère ne pas les dire. S'il avait dit à l'arbitre ce qu'il m'avait dit, c'est lui qui se faisait expulser: mais c'est un menteur. Si à la prochaine journée, il est 'sur le terrain' et je ne le suis pas, je ne pourrai pas comprendre cette chose", a poursuivi la légende portugaise, visiblement très remonté, demandant aussi à récupérer les fichiers audios de l'échange pour en avoir le coeur net.
Drôle d'ambiance. Si vous ne voyez pas la vidéo, cliquez ici.
