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Les deux clubs risquent également une amende maximale de 5.000 euros. Le procureur général, Kris Wagner, a confié à l'Agence Belga, via le porte-parole de l'Union belge, qu'il allait plaider aussi que le match soit rejoué dans son entièreté, mais devant des tribunes vides.
Le derby du Limbourg avait dû être arrêté à la 88e minute alors que le score était de 3-3. A l'heure de jeu, les 22 acteurs avaient regagné une première fois les vestiaires un petit quart d'heure lorsque des supporters de Saint-Trond avaient lancé divers objets vers le gardien de Genk. Le score était alors de 0-3. A la reprise, les Canaris se sont réveillés et sont revenus à 3-3. Ce qui a eu le don de chauffer les esprits des supporters de Genk. L'arbitre Lawrence Visser avait sifflé alors prématurément la fin du match.
En théorie, les deux clubs se partagent la responsabilité de l'arrêt définitif de la rencontre. Si cette thèse est suivie par les trois juges le 18 octobre, les deux formations perdront deux points. Un troisième point pourrait aussi leur être enlevé avec sursis, au vu de la gravité des faits. La rencontre pourrait être rejouée donc, depuis la première minute, à huis clos et le plus vite possible. L'affaire dépendra en grande partie de la teneur du rapport de l'arbitre Lawrence Visser et de celui du délégué au match présent, lesquels sont sur le bureau du procureur fédéral Kris Wagner qui a communiqué jeudi ce qu'il va plaider en séance. La chambre d'appel de la Commission des litiges se penchera sur ce dossier le 18 octobre. Un éventuel appel serait examiné par la Cour belge d'arbitrage du sport (CBAS).