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Kamila Valieva, 15 ans, finalement autorisée à disputer l'épreuve individuelle aux JO malgré un test antidopage positif

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a fait part de sa déception après la décision rendue lundi par le Tribunal arbitral du sport (TAS) autorisant la patineuse artistique russe Kamila Valieva à participer à l'épreuve individuelle des JO de Pékin, malgré un contrôle antidopage positif.

L'AMA, comme le Comité international olympique (CIO) et la fédération internationale de patinage (ISU), ont fait appel de la levée de la suspension par l'Agence antidopage russe (RUSADA) devant le TAS, estimant qu'elle était non conforme au Code mondial antidopage. "Il apparaît que le panel du TAS a décidé de ne pas appliquer les termes du Code, qui ne prévoient pas d'exceptions spécifiques en matière de suspensions provisoires pour les "personnes protégées", y compris les mineurs", a écrit l'instance dans un communiqué.

En effet, le TAS a appuyé son argumentaire sur le fait que Valieva était une "personne protégée" au regard du code antidopage en raison de son âge (moins de 16 ans) et que les règlements ne font pas état de suspension provisoire prononcée aux personnes protégées, statut qui implique des règles de preuve spécifiques et des sanctions allégées. L'AMA a aussi largement décrié le délai entre le test, effectué le 25 décembre après une participation de la Russe à une épreuve à Saint-Pétersbourg, et l'annonce de sa positivité mardi 8 février. "Concernant l'analyse de l'échantillon de l'athlète, l'AMA attend de toutes les organisations antidopage qu'elles contactent les laboratoires avec lesquels elles travaillent pour accélérer l'analyse des échantillons liés à des athlètes qui s'apprêtent à participer à de grandes manifestations telles que les Jeux Olympiques ou Paralympiques, puis qu'elles mènent promptement la gestion des résultats de tout cas en résultant, pour faire en sorte que les cas soient réglés avant le début de la grande manifestation sportive en question."

L'AMA a aussi égratigné la RUSADA car, selon ses informations, elle n'avait "pas indiqué l'échantillon concerné comme étant prioritaire pour l'analyse quand le laboratoire antidopage de Stockholm l'a reçu". "Cela a fait en sorte que le laboratoire ne pouvait pas savoir que l'analyse de cet échantillon était prioritaire", a ajouté l'AMA.

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