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Né le 3 septembre 1993, Thiem, tête de série N.2, n'a pas eu à beaucoup s'employer pour prendre la mesure de son modeste adversaire, écarté en 1 h 59 min. Soit quatre minutes de plus à peine que lors de son 1er tour où il a profité de l'abandon de l'Espagnol Jaume Munar, 105e mondial, contre lequel il menait 7-6 (8/6), 6-3.
Mais la rencontre, si elle s'est bien terminée, a aussi été marquée par un drôle d'incident. Alors qu'il tentait de se servir une boisson énergisante, l'Autrichien a été rappelé à l'ordre par les officiels et prié de cacher la canette. Pourquoi ? Parce que la marque était interdite sur le court pour des raisons de sponsoring.
La suite est surréaliste. "Elle est autorisée sur le court en général mais ici pour des questions de sponsoring ce n’était pas possible, ce que je comprends tout à fait. Malgré cela, je voulais quand même en boire, je sais que cela m’aide quelques fois. J’aurai donc pu en boire dans une tasse ou un verre. Mais ils n’ont pas voulu que je le fasse et voulait le faire à ma place. Avec ce qui peut se passer concernant le dopage cela m’a mis en colère car je veux absolument tout contrôler, je ne pouvais donc boire une tasse si je n’avais pas contrôlé le tout. Cela m’a un peu agacé mais ce n’est pas bien grave au final", a révélé Thiem.
Les images le montre notamment en train de s'expliquer avec les organisateurs, qui vont finalement tendre un essuie le temps qu'il déverse la boisson dans un gobelet.
Thiem, finaliste du dernier Open d'Australie, qui a été éliminé sans gloire au premier tour du Masters 1000 de Cincinnati la semaine passée, va beaucoup mieux. Il a totalement dominé les débats (30 coups gagnants contre 12) et converti quasiment la moitié de ses balles de break (7/15). Il affrontera un adversaire d'un autre niveau au prochain tour, en la personne de l'expérimenté Croate Marin Cilic, 38e, vainqueur de l'US Open en 2014.
